La deuxième trêve internationale marque la fin du premier quart de la saison de Ligue 2. Les équipes ont déjà disputé 10 journées. Les premiers enseignements peuvent être tirés. Qui dit trêve, dit quinzaine sans compétition. Le risque de décompression peut guetter les formations de tête, même si le classement est particulièrement serré en ces premiers mois de championnat.
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Une décompression à laquelle n’ont pas échappé Niort, Le Havre, Valenciennes et Chambly après la première coupure de septembre. Quatre formations membres du top 6 au soir de la 6e levée, et qui ont toutes déchanté depuis. Aucune n’a connu la victoire depuis. 4 matchs pour chacune, et au mieux 2 nuls pour les Chamois, les Normands et les Nordistes. Un zéro pointé pour les Camblysiens, même si ces derniers n’aspiraient pas à truster les premières places. Sur le mois de septembre, toutes ces équipes font partie des 5 moins bonnes de Ligue 2. Au milieu desquelles nous retrouvons Caen (1 points).
Le ventre mou en tête
A l’inverse, le « ventre mou » s’est rebellé. Il monte en puissance. La plus belle preuve reste la remontée du RC Lens, de la 12e à la 2e place en l’espace de 4 sorties. Les Artésiens ont amassé 12 points et devancent Sochaux et Ajaccio. Les Doubistes étaient 10es juste avant la trêve de septembre (8 points) et les Corses 8es (10 points). Eux également ont su mettre à profit cette quinzaine pour peaufiner les automatismes. Avec réussite. Omar Daf et Olivier Pantaloni ont vu leurs joueurs prendre 10 et 8 points. Un parcours similaire à Nancy, qui ne disposait que de 7 unités fin août, pour 15 aujourd’hui.
Méforme devant, accélération derrière. Le tout rend une Ligue 2 plus imprévisible que jamais. Seuls 5 points séparent le 2e du 11e. Un classement qui pourrait être chamboulé dès la mi-octobre. Qui repartira pied au plancher ? Qui faiblira à l’aube de la période hivernale ? Qui remontra la pente ?
