Le FC Sochaux-Montbéliard est entré dans une nouvelle ère, avec le départ de Ledus et l’arrivée de Nenking. A la tête du club, notamment, Samuel Laurent, nommé directeur général au début de l’été. Il était invité du Club Sochaux ce lundi soir chez nos confrères de France Bleu Belfort-Montbéliard. Il a été question de finances, mais aussi d’objectif à court et moyen terme.
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« On ne fera pas de plan de social. Aucun n’est prévu. Aujourd’hui, une somme d’inefficience, parfois des petits contrats ont été empilés les uns après les autres au fil des années, qui ne servent plus à grand-chose, ou à rien. Cela crée une montagne de dépenses inutiles à laquelle nous devons nous attaquer. Ce travail n’est pas sexy, il est plutôt fastidieux. Nous avons beaucoup progressé. Nous avons du temps, puisque les commissaires aux comptes seront là le 15 octobre, puis nous verrons la DNCG à une date ultérieure. Si je ne suis pas positif sur les résultats à obtenir, j’aurais dû mal à mener mon équipe. Nous faisons le maximum pour réduire ce déficit structurel voire l’éradiquer complètement.
La pression est énorme. Ce n’est pas pire que ce que nous pensions, car c’était catastrophique. Quand la DNCG vous donne un état des lieux et vous met en relégation conservatoire, cela donne une idée de ce que peut être un audit. La situation était dramatique, terrible, de gestion catastrophique. Nous nous attelons tous les matins à cette situation. Nous avons décidé de mener ce combat, cette mission. On se montre peu, car tant que rien n’est finalisé, il ne faut pas crier victoire trop vite. Les gens, dans le stade, les joueurs notamment, le ressentent car nous jouons avec notre cœur. »
La Ligue 1 à moyen terme
« En France, on a le syndrome qatari. On se dit que le milliardaire investir à fonds perdus. Notre projet est clair : assainir les comptes en un an, faire que le déficit soit éradiqué, contenu et gérer à son minimum. Sur le volet sportif, on se donne 5 ans pour remonter en Ligue 1. Pour arriver à cela, les choses sont claires : quelque soit l’argent des transferts, du centre de formation, quand vous avez un déficit, l’argent est englouti et ne sert à rien. Quand le déficit est éradiqué, l’argent est utilisé pour renforcer l’équipe, pour acheter de bons joueurs. »
Source : France Bleu Belfort-Montbéliard