Depuis la 4e journée de Ligue 2 et l’arrêt de la rencontre entre Nancy et Le Mans (2-1), le football français est entré dans une petite crise. Une crise née de chants considérés comme homophobes ou insultants. Depuis, à chaque rencontre de Ligue 1 ou de Ligue 2, des banderoles à prendre au second degré fleurissent ici et là, contre la Ligue, contre les politiques. Certaines ont pourtant été à l’origine d’autres interruptions… Noël Le Graët, président de la FFF, aborde ce sujet délicat.
« On peut être choqué de tout. Lesquelles devraient me choquer ? Il y en a certaines que je trouve marrantes. Le premier point, c’est que les banderoles ne devraient pas pouvoir rentrer dans les stades. De là à en faire autant d’histoires, ma réponse est non. Le football sert d’alibi et cela m’agace. C’est pourtant le seul sport qui réunit toutes les classes sociales culturelles, les origines de gamins et d’adultes, qui contribuent le plus à l’éducation, au civisme et à l’ouverture sur le monde. Des supporters dérapent, on ne peut pas le nier. Mais accuser le foot de tous les maux, ça ne va pas, non ? »
Source : Ouest France