Berrichonne Châteauroux

Ligue 2 – Châteauroux face au défi Rodez pour chasser le doute

Depuis le début de l’été, Châteauroux n’a pas encore connu le moindre succès, que ce soit en préparation ou lors de la première journée de Ligue 2 avec une sévère défaite à Clermont (3-0). Privée de Razak Boukari pour de longs mois et de Yannick M’Boné pour le prochain match, la Berrichonne va devoir relever la tête dans la difficulté face à un promu en confiance : Rodez.

« Ca peut sembler paradoxal, mais aujourd’hui on a presque l’impression que le promu est favori face à une équipe qui vient de se maintenir. Nous sommes dans la position du chasseur… ». Avant de recevoir Rodez ce vendredi (20h) dans le cadre de la 2e journée de Ligue 2, Nicolas Usaï résume parfaitement en conférence de presse le sentiment actuel qui entoure la Berrichonne. En effet, les signaux dégagés par son équipe ne sont pas vraiment verts mais virent plutôt au rouge depuis la reprise. S’il ne faut pas trop se fier aux résultats des matchs amicaux, force est de constater que ceux-ci ont tout de même donné le ton à Châteauroux avec quatre défaites et un match nul en cinq rencontres de préparation.

D’ailleurs, la première sortie de La Berrichonne était contre Rodez (défaite 2-4), son prochain adversaire ce vendredi au stade Gaston-Petit (20h). Un promu qui vient de s’offrir Auxerre (2-0), et qui se déplacera sans complexe en Indre-et-Loire. Loin d’être dramatique, une défaite pourrait déjà mettre les joueurs dans une situation inconfortable au niveau confiance, même s’il reste encore un mois de mercato. « Avant de parler de se renforcer, il faut déjà que les présents élèvent leur niveau », prévenait Usaï après Clermont. « Il faut simplement reconnaître que les joueurs de Clermont étaient au-dessus de nous ».

Un effectif très rajeuni

Cet été sous l’impulsion du directeur sportif Jérôme Leroy, le club a pris le pari de rajeunir l’effectif. Les cadres comme Bourillon ou Barthelmé sont partis, et en attaque les Mandanne ou Tounkara aussi. Au rayon des arrivées, les Jung, Tormin, Marega, Keny ou Ghezali vont vite devoir s’acclimater au niveau Ligue 2. « Les jeunes ont eu du mal, il faut que l’apprentissage soit accéléré. Ils prennent conscience de l’âpreté de ce championnat, en espérant que l’apprentissage soit rapide », confirme Usaï.

Le coup dur Boukari

Une mission difficile pour les jeunes, en plus privés de l’expérience de Razak Boukari pour une longue partie de la saison, victime malheureusement d’une rupture des ligaments croisés antérieurs du genou. Au-delà de l’attaque, le poste de gardien a aussi soulevé quelques interrogations au fil de l’été. Excellent en fin de saison dernière, Rémi Pillot était visiblement passé numéro 2 dans la hiérarchie derrière le tout jeune William Bedfian. Jérôme Leroy avait même annoncé qu’il débuterait la saison à Clermont, avant que Nicolas Usaï ne replace Pillot titulaire. Une agitation autour d’un poste clé qui n’a pas forcément aidé le portier, pas vraiment décisif sur les deux premiers buts auvergnats… Alors que la saison a déjà repris, les chantiers restent donc nombreux à La Berri, et mieux vaut ne pas tarder à connaître le succès, comme le confirme encore le coach:  « On n’a joué qu’une journée mais ce groupe reste tout de même sur 6 matchs sans victoire…Ils ont besoin de retrouver le goût de la victoire pour leur confiance. »

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