Président des Chamois Niortais, Karim Fradin a accordé à nos confrères de La Nouvelle République plus d’une heure d’entretien. Une interview interactive avec les internautes diffusée en direct sur Facebook. Le numéro un niortais n’a éludé aucune question, revenant successivement sur le choix de la continuité avec Pascal Plancque, ses ambitions, Patrice Lair et la saison dernière…
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Objectif fixé pour Pascal Plancque
« Sa demi-saison a été compliquée, avec 17 matchs sans victoire. Cela a été long. On n’oublie pas que Pascal Plancque est arrivé dans un moment compliqué, un départ anxiogène, avec une période de dénigrement du club. Nous avions envie de le voir à l’oeuvre dans une période plus calme. Redémarrer une saison, c’est des matchs amicaux, façonner son effectif, son projet de jeu. On voulait le voir redémarrer à zéro. Je le remercie souvent pour être venu à ce moment-là et on lui donne l’occasion de s’exprimer sur de nouvelles bases. »
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Manque-t-il un buteur ?
« Nous avons recruté Ibrahim Sissoko. Mikaël Hanouna a beaucoup oeuvré sur ce dossier. On le suit depuis deux saisons, depuis qu’il est à Béziers. Nous avons eu l’opportunité de le recruter. Il s’agit d’un très bon profil. Un avant-centre pur qui arrive après une légende du club (Ande Dona Ndoh) avec 62 buts inscrits pour les Chamois. Il arrive donc avec des espoirs. Et puis, il y a les autres : Pedro, que l’on récupère après son prêt en Belgique, Koyalipou, actuellement avec la France U19, Autchanga, Valentin Jacob… »
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La Ligue 1 dans le futur ?
« Notre ambition est de monter en Ligue 1. A moyen terme, à long terme… Rien n’est prévisible dans le football. D’où son attractivité. Nous avons un beau modèle local. Nous pourrions, sur une saison, casser la tirelire pour attirer des Charbonnier, des Gomis… mais on prend un risque financier. La dernière fois que cela a été fait, le club a déposé le bilan. Aujourd’hui, je ne prendrais pas ce risque. Nous voulons d’abord construire les bases d’un club qui peut rester en Ligue 1. »
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« Nous n’avions rien à envier au Paris FC »
« Nous faisons une saison sportivement cohérente. Nous étions formatés pour les play-offs. Nous n’avions rien à envier au Paris FC par exemple. Même à la fin de la période Patrice Lair, certains signes s’allumaient, les petits feux oranges… Car Patrice a d’abord eu quelques soucis avec le groupe, avant que ce soit avec Mikaël Hanouna et le club. On ne saura jamais. J’aime beaucoup Patrice Lair. Il peut être attachant, mais humainement, il peut être compliqué. J’ai été peiné pour le groupe car il a été le premier vexé par rapport à son départ. »
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Denis Renaud et le temps partiel
« Forcément. Je suis le premier à être critiqué avec les décisions. Il ne faut pas fuir ses responsabilités quand ça se passe mal. Je ne regrette pas le choix de Patrice Lair, par exemple. C’est dommage que ça se soit passé comme cela. La vie, l’histoire a fait que cela s’est mal passé. Pendant quelques mois, on a pris notre pied. C’était jouissif. J’ai pris du plaisir à voir cette équipe. Un regret ? Peut-être l’entraîneur d’avant (Denis Renaud, Ndlr). Peut-être qu’il ne ressemblait pas à ce que l’on voulait construire. Un club professionnel, c’est un investissement sans concession. C’est une passion dévorante. On n’a pas le choix. Ce n’est pas du temps partiel… »
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