Corinne Diacre mène l’équipe de France de football féminine pour la Coupe du Monde 2019, avec une compétition bien lancée la semaine dernière par une première victoire 4-0 contre la Corée du Sud. Avant de travailler pour les Bleues, Corinne Diacre a coaché durant trois saisons le Clermont Foot, en Ligue 2. A l’occasion d’un long portrait dressé dans le dernier numéro du magazine So Foot, plusieurs anciens joueurs du Clermont Foot ont témoigné sur leur expérience vécue avec la coache sur le banc.
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Le gardien Franck L’Hostis revient notamment sur l’arrivée de Corinne Diacre dans le vestiaire clermontois : « D’entrée, elle a déballé son CV : j’ai fait ci, j’ai fait ça, comme ci, comme ça… Elle a voulu en imposer. Nous, on était curieux, c’était nouveau, on était ouverts. Mais avoir un caractère fort, ça ne veut pas dire agir en dictateur. »
Habitué au banc de touche, le gardien détaille la suite de l’expérience : « La première année, elle a mis sept ou huit joueurs de côté en nous disant : « Moi, je suis la coach. Toi, tu es le joueur, tu n’as pas à comprendre. » Elle avait réussi à instaurer la peur. »
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« Elle n’hésitera pas à te virer pour le bien de son groupe »
Le défenseur Anthony Lippini revient sur la relation entre son ex-coach et le groupe clermontois : « Quand tu vas dans son sens, tu as sa confiance. Mais dès que tu commences à te placer entre elle et ses objectifs, elle n’hésitera pas à te virer pour le bien de son groupe. […] Elle avait refusé de me prendre dans le groupe pour Clermont-Ajaccio, sous prétexte d’affinités que j’entretenais avec Olivier Pantaloni. Je ne suis pas un traître. Je l’ai mal pris, forcément. »
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« Elle surjoue un personnage »
L’un de ses anciens capitaine, Karim Djellabi, s’exprime sur la manière dont le groupe clermontois s’est détaché de Corinne Diacre : « J’ai essayé de faire le tampon, comme mes prédécesseurs. Elle ne mesurait pas la taille du fossé qu’elle avait creusé entre elle et l’effectif. […] Il faut qu’elle comprenne qu’elle n’a pas la science infuse. Les coachs qui réussissent sont ceux qui sont proches de leurs joueurs, qui écoutent les retours. Au final, je pense qu’elle met de côté le côté humain du métier d’entraîneur et qu’elle surjoue un personnage. »
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Des bons tacles....