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Le GFC Ajaccio réagit suite au recours déposé par l’AS Béziers et aux propos de son président

Les barrages entre le GFC Ajaccio et Le Mans, pour se maintenir ou accéder à la Ligue 2, seront-ils remis en question ? C’est en tout cas le souhaite du club de l’AS Béziers, qui dénonçait le point glané par les Gaziers face au PFC lors de la 1re journée de Ligue 2, alors que le club corse présentait sur le terrain un joueur suspendu.

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Dans la presse, Gérard Rocquet, président du club 19e de L2, confirmait avoir déposé un recours auprès de la LFP. Les joueurs biterrois ont d’ailleurs repris l’entraînement afin de se tenir prêt à défier les Manceaux.

Le GFC Ajaccio vient de réagir ce mercredi midi. Dans un communiqué, le club corse « dénonce avec la plus grande fermeté les actes qui lui sont imputés par Monsieur Rocquet (« cadeau », « fraude ») au sujet du match ayant opposé notre Club à celui du Paris FC le 27 juillet 2018 et se réserve le droit de saisir dans les plus brefs délais la Commission d’éthique de la Fédération Française de Football.

Des propos « inexacts »

En plus d’être diffamatoires, les propos tenus par Monsieur Rocquet dans la presse sont totalement inexacts. A la suite du match Gazélec Ajaccio/Paris FC qui s’est tenu au stade Ange Casanova le 27 juillet 2018, la Ligue, sans que le Paris FC n’ait émis la moindre réserve quant au résultat acquis à la fin du match, a fait usage de son droit d’évocation.

Il est donc totalement faux d’indiquer que le GFCA n’était pas au courant de la suspension de son joueur alors que le Paris FC l’aurait été, ce dernier n’ayant émis aucune réserve !

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En outre, et contrairement à ce qu’indique Monsieur Rocquet dans différents médias, la Commission d’appel de la Ligue de Football Professionnel n’a jamais donné match perdu à notre Club mais bien au contraire a estimé, le 13 septembre 2018, aux termes d’une décision parfaitement motivée, que la preuve de la publication et de la notification d’une sanction prise à l’encontre de Monsieur Boupendea, alors qu’il évoluait en championnat National, n’était pas apportée de sorte que le Gazélec d’Ajaccio pouvait croire, en toute bonne foi, que le joueur était qualifiable pour le match Gazélec Ajaccio/Paris FC du 27 juillet 2018.

« Le score de 1-1 a été homologué »

La Commission d’appel de la Ligue de Football Professionnel a donc estimé qu’il y avait lieu d’entériner le résultat du match nul obtenu sportivement par notre Club.

A la suite de cette décision, le Paris FC a décidé de saisir le CNOSF. Aux termes d’une motivation lapidaire et infondée, le conciliateur a proposé de donner match perdu au Gazélec. Cette proposition de conciliation n’a pas été acceptée par le Paris FC de sorte que la décision de la Commission d’appel de la LFP du 13 septembre 2018, publiée le 19 septembre 2018, est devenue définitive et a acquis l’autorité de la chose jugée à l’égard des parties et des tiers.

La Ligue de Football Professionnel a informé l’ensemble des clubs de cette situation par communiqué daté du 3 décembre 2018 : « Par son courrier en date du 29 novembre, le Paris FC a décidé de ne pas accepter la conciliation du CNOSF concernant la rencontre GFC Ajaccio – Paris FC. En conséquence, le résultat du match (…) est ramené au score de 1-1. »

Ce score de 1-1 a été homologué. Cette homologation est devenue définitive 30 jours plus tard conformément à l’article 524 du règlement administratif de la Ligue de Football Professionnel. L’AS Béziers n’a pas réagi à la suite de cette publication. On ne peut dès lors que s’étonner de ce réveil tardif, soudain, inopportun et infondé. »

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