Philippe Montanier pouvait avoir le sourire, ce samedi, après la victoire du RC Lens contre Clermont (1-0, 36e journée de Ligue 2). Parce que son équipe reste dans la course aux play-offs, et aussi parce que ses choix ont été payants. Et notamment son coaching avec les entrées en jeu du buteur Simon Banza et du passeur Arial Mendy.
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« Le coaching ? Ce sont les joueurs qui nous donnent raison de les faire entrer ou de les faire démarrer. Les joueurs n’ont pas lâché. Il y avait beaucoup d’éléments contraires ces derniers temps, alors qu’on faisait des bons matchs. On a un penalty non-sifflé, une expulsion sévère… On se dit jusqu’où cela va s’arrêter ? Il fallait que les joueurs persévèrent et ne renoncent pas. C’est ce qu’ils ont fait. On voulait rester bien en bloc, et profiter des moindres occasions de contre pour remporter ce match. C’est pour cela qu’on a fini à deux attaquants. C’était important de gagner.
Le passage à cinq défenseurs ? Je pense que c’était bien pour qu’on amène plus d’animation sur les côtés. Dans le système en 4-4-1, on n’avait pas de situation offensive, donc il fallait tenter quelque chose. On avait les joueurs pour passer à cinq derrière. Et surtout les joueurs sont entrés avec beaucoup de dynamisme, à l’image de Simon Banza. On avait besoin que les remplaçants nous amènent cette énergie. A dix pendant presque tout le match, c’est dur. Surtout contre une équipe qui maîtrise bien la balle. Certains ont fini avec des crampes et cela montre que l’équipe mouille le maillot, comme d’habitude. »
Source : BeIN Sports