L’AJ Auxerre a redressé la barre en avril. Après un mois de mars catastrophique (quatre défaites en quatre matchs), le club bourguignon a empoché six points ce mois-ci et s’est rapproché du maintien en Ligue 2. Capitaine de l’AJA depuis la défaite face au Paris FC (3-0), Samuel Souprayen symbolise le changement d’état d’esprit de son équipe. Pour L’Yonne Républicaine, le défenseur central de 30 ans est revenu sur son nouveau rôle de leader.
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« Je ne vais pas dire que j’ai voulu endosser ce rôle de leader. Le déclic est survenu après le match au Paris FC. J’étais suspendu, je regarde le match à la maison et on perd 3-0. Au-delà de la défaite, car ce n’est pas le résultat qui me dérange même si on ne veut jamais perdre, c’est le comportement qu’on a eu sur le terrain qui m’a gêné. Après ce match, on a fait une réunion entre joueurs et on s’est dit les choses. C’était important de se parler dans les yeux, de se dire les choses, de remettre les pendules à l’heure.
J’ai pris la parole, parlé en mon nom, mais pour tout le monde. Il fallait prendre conscience qu’on représentait un club, une ville, des supporters, une institution historique comme l’AJA. J’ai essayé d’avoir les mots pour toucher, faire comprendre à tout le monde qu’on était en danger et qu’il fallait vite se remettre sur pied car si on continuais comme ça, on prenait la direction du National. C’était la vérité. »