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Jean-Marc Furlan : « Ce que le staff et les joueurs ont su créer depuis 3 ans, c’est assez excitant »

A 8 journées de la fin, le Stade Brestois doit réenclencher la marche avant. Le deuxième de Ligue 2 ne perd pas beaucoup, certes, mais il n’a plus gagné depuis 4 matchs. Dès lors, le déplacement au Red Star ce vendredi (31e journée) apparaît comme une bonne occasion de remettre les pendules à l’heure. Même si, encore une fois, Jean-Marc Furlan fait fi de la pression.

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« Nous avons vécu un an fantastique avec ce collectif. Les précédentes années étaient du même acabit. C’était encore mieux cette année. Nous rêvons de s’offrir en commun la montée. Ce rêve, on ne l’obtiendra pas en se disant « il faut que ». Il faut se concentrer, au quotidien, pour suivre les bonnes procédures. Au football, le déterminisme est important. Les impacts de l’extérieur sont très importants. Beaucoup de matchs sont perdus par des équipes en raison d’événements extérieurs. Quand tu gagnes contre Auxerre, il faut aller à Lourdes. Au même titre que tu perds 5-2 contre Valenciennes, et tu te demandes comment tu as fait pour ne pas mener 2 ou 3-0 après 30 minutes. Si tu parles d’enjeu, de pression et de peur, tu arrêtes. Il faut se demander comment poursuivre notre belle aventure.

A chaque fois que je construit un groupe, on est difficile à battre. Ensuite, on sait claquer des buts. On essaye de se forcer d’avoir des occasions. Ce n’est pas te mettant une pression supplémentaire que l’on réussit. Surtout pas. La fameuse pression, on vit avec, encore pire pour l’entraîneur qui est un métier très précaire. Je suis, par exemple, beaucoup déconneur avec mes joueurs alors que j’ai envie d’aller en Ligue 1, alors que rien n’est fait. Mais, à 61 ans, j’ai vécu le fait de jouer le maintien à la 37e journée. Tu as envie de te mettre une balle dans la tête. Tu ne respires plus car tu te dis que le club est mort.

Là, si tu regardes sur un angle positif, depuis 3 ans, ce que le staff et les joueurs ont su créer à Brest, c’est assez excitant. On est passé de 4 000 personnes à Le Blé à 9 500 à chaque fois. Si tu en mets plus, les mecs ne voient rien. Même quand tu prends un 5-2, et jamais je ne le connaitrais ailleurs, le public est debout et il t’applaudit. Ici, c’est du rêve, c’est extraordinaire, car les gens ont compris le fondement, la fondation des choses. Si tu fais ça à Bordeaux ou à Strasbourg, les mecs te jettent des pierres, des oranges… ils sifflent. Je sais que les supporters ont compris quelque chose. »

Source : Site officiel du SB29

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