Montée

L1, N1… quels clubs pourraient rejoindre la Ligue 2 en 2019-2020 ?

A l’aube de la deuxième partie de saison, on peut déjà entrevoir les équipes de Ligue 1 qui pourraient rejoindre l’antichambre de l’élite la saison prochaine. Dans une dynamique inverse, des formations de National 1 se dégagent pour accéder à l’échelon supérieur. Petit tour d’horizon.

Les candidats en provenance de Ligue 1

Avant de retrouver les pelouses de Ligue 1, c’est l’En Avant de Guingamp qui est le plus proche de descendre à l’échelon inférieur. Avec seulement 11 points en 18 journées (un match reporté), les hommes de Jocelyn Gourvennec sont en grande difficulté pour obtenir leur maintien. Les dirigeants bretons n’ont pourtant pas abdiqué, puisqu’ils ont déjà recruté trois joueurs : Didier Ndong, Papy Djilobodji et Johan Larsson. Des renforts qui pourraient permettre aux coéquipiers de Christophe Kerbrat d’au moins accrocher la place de barragiste. Pour débuter la phase retour, ils recevront l’ASSE, avant de se déplacer au Parc des Princes. Pas vraiment rassurant pour le club des Côtes-d’Armor qui possède la pire défense de Ligue 1, avec 34 buts encaissées.

Du côté de Monaco, la situation est également délicate. Les joueurs de l’ASM ont vécu une première partie de saison cauchemardesque sur le plan comptable (13 points en 18 matchs). Des résultats qui ont engendré une perte totale de confiance au sein de l’effectif. La plupart des joueurs n’ayant pas l’habitude d’occuper le bas-fond du classement. Toutefois, Monaco va pouvoir compter sur le retour de blessure de plusieurs joueurs, comme Rony Lopes, pour redresser la barre. Le club, à quatre points du premier non-relégable, devrait, aussi, s’adjuger des recrues de qualité. Le nom de Fabregas est évoqué, alors que l’expérimenté Naldo a signé. Avec un gros mercato, le club de la Principauté pourrait donc s’éviter une deuxième relégation en moins de 10 ans après celle de 2011.

A la place de barragiste (16 pts), le DFCO pourrait faire son retour en Ligue 2. Mais cette fois sans Oliver Dall’Oglio. Le technicien a été limogé durant la trêve hivernale. A la tête de l’équipe depuis 2012, son discours ne semblait plus passer au sein du vestiaire. Le club a notamment enchaîné une série de 12 matchs sans victoire, avant de renouer avec le succès contre Guingamp. Puis de rechuter lors des deux dernières journées. A la reprise, le club va devoir s’accrocher avec une succession de trois rencontres compliquées : Montpellier, Bordeaux puis un concurrent direct, Monaco. Dijon devrait donc être en grande difficulté pour se maintenir dans l’élite si l’électrochoc du changement de coach ne prend pas.

A la 17e position, se place Amiens avec seule une unité de plus que Dijon. Le club Picard a davantage de difficulté pour sa deuxième saison consécutive dans l’élite. Avec un calendrier peu clément pour la reprise : Paris, Lille puis Lyon. Mais, les hommes de Christophe Pélissier sont, pour le moment, dans une position favorable pour le maintien. Un statut partagé, par le Stade Malherbe de Caen (18 pts) pourtant très poussifs dans le jeu. Les coéquipiers de Prince Oniangué ont remporté seulement trois matchs et ont terminé neuf oppositions sur un score de parité. La formation de Fabien Mercadal pourrait souffrir jusqu’au bout, de la même manière qu’Amiens.

Les candidats en provenance de National 1

Plus de cinq ans après avoir quitté la Ligue 2, en raison de ses déboires financiers, Le Mans est bien parti pour remonter en deuxième division. Après deux ascensions successives, le club est à égalité en tête du classement de National 1 (32 pts) avec Chambly et ne compte qu’une défaite en 17 journées. Reposant sur un bloc solide, les hommes de Richard Déziré possèdent la meilleure défense du championnat avec 10 buts concédés. De plus, le club met tout en oeuvre pour réaliser une phase retour de qualité identique, à l’image du recrutement d’Aloïs Confais ou encore Victor Elissalt et Thibaut Vialla.

Après avoir échoué à la quatrième place derrière Grenoble la saison dernière, Rodez ne veut pas revivre la même déception. Lors du dernier exercice, les Ruthénois étaient en tête du classement à la trêve, avant de perdre le fil et dire adieu à la montée. Mais pour l’heure, les hommes de Laurent Peyrelade occupent la troisième place du championnat à seulement un point du leader, avec un match en moins. Et savent ce qu’il ne faut cette fois pas reproduire.

Leader ex-aequo (32 pts), mais avec une journée de retard, Chambly est également bien parti pour monter d’un étage. Le club est dans une très bonne dynamique en National 1, avec six matchs sans défaite. Pour ne pas échouer dans la course au podium, Bruno Luzy aimerait conserver tout son effectif au mercato. Et surtout, Joris Correa, le meilleur buteur du championnat (8 buts). Une ascension serait une grande première pour le club créé en 1989, puisqu’il n’a jamais évolué en Ligue 2.

Deux autres clubs viennent se mêler à la lutte pour accrocher le podium du championnat de National 1 : Laval et Lyon Duchère. Mais, les Lavallois (29 pts) sont dans une très mauvaise série, avec quatre défaites lors des cinq dernières oppositions. Pour ne pas être distancée, la formation de François Ciccolini va devoir renforcer son arrière-garde. Avec 18 buts encaissés, elle fait partie des plus friables de N1. Derrière, Lyon Duchère possède 27 unités avec un match en moins. Le club du Rhône a, depuis l’entame du championnat, l’ambition d’atteindre la Ligue 2 et compte bien jouer les trouble-fêtes.

Avec des écarts aussi serrés, il est difficile d’estimer quel sera le classement final entre ces cinq concurrents. Mais une chose est sûre, le combat sera haletant !

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