Valenciennes a logiquement été éliminée de la Coupe de France ce samedi après-midi, par un Amiens plus réaliste et plus mordant dans les zones de vérité (0-1). Les Nordistes redémarrent timidement l’année 2019 et n’ont désormais plus que la Ligue 2 à s’occuper…en plus d’un extra-sportif très mouvementé.
A lire aussi >> Coupe de France – Nancy premier qualifié, Niort et Valenciennes passent à la trappe !
Réginald, quelle analyse portez-vous sur cette élimination ?
Nous avons été un peu timides en première période, avec pas mal de déchets. C’est dommage de prendre ce but avec une situation de contre que l’on joue mal. Derrière, il faudra des explications car on défend très mal, on s’arrête. On s’est livré, avec quelques situations sans vraiment conclure. On a manqué d’agressivité, de clairvoyance dans les 30 derniers mètres. Nous avons fini avec 5 attaquants à la fin, sans occasion nette. Le football se joue dans les 30 derniers mètres en général. Il y avait la place pour revenir. Encore faut-il être un peu plus adroit dans la dernière et avant-dernière passe.
Pourquoi ce passage à 4 défenseurs ?
Je suis passé en 4-3-3 pour mettre plus de densité au milieu de terrain, avec Julien Masson et Massouema qui revenaient. Ces joueurs ont des jambes donc pouvaient se projeter au milieu. La position de Bodmer nous a posé des problèmes en première période. Nous étions aussi sur un match de reprise, même si c’était la même chose pour Amiens. C’était important de marquer le premier. Nous n’avons pas su l’éviter.
Qu’en est-il de la reprise du club en cette période mercato ? Hâte de passer devant la DNCG ?
Cela alimente les informations sportives. A notre niveau, je veux que l’on se concentre sur le terrain. Je veux impacter sur les choses que je peux impacter. Le reste, je ne maîtrise pas du tout. J’ai assez de choses à faire dans ma partie. L’avenir reste assez flou pour nous à moyen terme. Le terrain d’expression, en tout cas le nôtre, est sur le rectangle vert. Nous avons aussi une préoccupation qui est de remonter au classement en championnat. Place à Sochaux désormais.
Cependant, le mercato dépend aussi du futur propriétaire…
Je n’attends pas le mois de janvier pour préparer un mercato. Je bosse comme si j’étais là pour 10 ans, dans une situation paisible ou non. Néanmoins, je ne maîtrise pas le ressenti des joueurs et ce qui peut impacter sur l’aspect psychologique.
Vous connaissez néanmoins vos manques ?
Il me manque de récupérer d’abord tout le monde à 100%. Que l’on retrouve de la confiance offensive. Que l’on soit plus solide défensivement. Et ça passe peut-être par une modification de l’effectif, avec des départs et des arrivées. Puis, en fonction des possibilités, voir comment le club évolue rapidement, s’il reste en l’état ou non, pour pouvoir conclure ces dossiers.
Etes-vous tenu au courant des affaires ?
J’en sais autant que vous, la presse. Bien évidemment, cela a un impact indirect sur notre travail. Je ne suis pas dupe, pas naïf, je connais le football. Il est important que mes joueurs me suivent et que l’on avance tous ensemble.
Propos recueillis par Laurent Mazure