Championnat

Ligue 2 – Les tops de la première partie de saison 2018-2019

La saison 2018-2019 de Ligue 2 est à mi-chemin. Une trêve arrivée au bon moment pour tous les acteurs du championnat. La fatigue se faire sentir et tous ont besoin de se ressourcer avant de réattaquer en 2019. L’heure est donc aux bilans. Parmi eux, attardons-nous sur les bonnes notes des 19 premières journées. Des tops à retrouver ci-dessous.

A lire aussi >> VIDEO. Charbonnier meilleur joueur de la phase aller en Ligue 2 ? Le débat dans « XXL2 » sur Winamax TV

Gaëtan Charbonnier, le meilleur en Ligue 2

© Olivier Stephan Photographe

16 buts, 5 passes décisives, Gaëtan Charbonnier est impliqué sur 21 des 35 réalisations du Stade Brestois. L’attaquant de 29 ans réalise la meilleure saison de sa carrière. Il revit au SB29 après une rupture des ligaments croisés d’un genou il y a presque deux ans. Il est le grand homme fort d’un club brestois 2e du championnat, et qui n’a jamais été aussi proche de retrouver l’élite. Véritable leader d’attaque, Charbonnier n’hésite jamais à mettre en avant un collectif bien rôdé par Jean-Marc Furlan. L’ancien Rémois s’épanouit, en fait profiter les supporters de Le Blé mais aussi tous les amateurs de L2. Ces derniers n’ont pas oublié son incroyable geste face à Lorient (3-2, 11e journée).

© Photo Olivier Stephan Photographe

Metz, des lendemains de descentes réussis

Il n’est jamais simple de repartir après une descente en Ligue 2. Troyes l’a constaté au coeur d’un mois d’août catastrophique. L’an passé, Nancy a végété dans le bas-fond du classement toute la saison. Alors, réussir à dominer la Ligue 2 de la sorte conforte la politique estivale messine. Le leader compte 41 points à la trêve, et un match en moins. Son rythme est équivalent à celui de Reims l’an dernier. Un Reims stratosphérique. Le recrutement s’est révélé bénéfique sous la houlette de Frédéric Antonetti. La révélation de jeunes (Angban) et la régularité trouvée par d’autres accouplées au retour chez lui d’Habib Diallo ont grandement contribué à ce parcours quasi-parfait. Sans oublier une défense de fer et des cadres incontournables (Oukidja, Sunzu, Cohade).

Clermont et Brest, opération séduction

De l’aveu de beaucoup, Clermont et le Stade Brestois proposent le meilleur football de l’antichambre du foot français. On le confirme. En Auvergne comme dans le Finistère, on trouve son plaisir dans la pratique d’un foot léché, fluide. Telles sont les philosophies de Pascal Gastien et de Jean-Marc Furlan. Idées que l’on retrouve chez leurs joueurs. Il n’y a finalement pas de grosses différences entre les 2 équipes, si ce n’est les 9 points les séparant au classement. On retrouve dans chaque rang des éléments intelligents et prometteurs. Pas étonnant de les retrouver en course pour rejoindre l’élite.

Grenoble-Niort, les belles surprises

Personne ne s’imaginer retrouver Niort et Grenoble respectivement 5e et 7e à l’issue de la phase aller. Mieux, avec 32 et 31 points, les 2 clubs se mêlent aux favoris pour la montée. Leurs effectifs n’ont rien de comparable avec Metz, Brest ou encore Lorient. Et pourtant, la jeunesse niortaise a su entrer en osmose avec le discours de Patrice Lair, mis à pied à la mi-décembre. Les Isérois, de retour dans le monde professionnel après des années au purgatoire, ont adhéré à celui de Philippe Hinschberger. Leur dynamique se prolonge ainsi au-delà de leur 3e place de National 1. Comme souvent, la trêve peut être préjudiciable. Casser la dynamique ou redonner un second souffle. Réponse début janvier.

Nancy-Châteauroux, ou quand le changement de coach s’avère bénéfique

© ASNL

En 12 matchs, Didier Tholot n’avait pris que 5 points. Nancy se dirigeait vers le National 1. Et puis, Alain Perrin a repris une barque à la dérive. Elle revient à la surface. 6 matchs et 8 points emmagasinés plus tard (un match en moins), l’ASNL s’est remis à l’endroit. Désormais avant-dernier, elle n’est plus si loin de la ligne de flottaison. Dans l’Indre, Châteauroux n’a pas su confirmer sa précédente saison. Les Caslteroussins, à la lutte pour les play-offs en mai dernier, ont redémarré timidement. La machine une fois enrayée, les dirigeants ont nommé Nicolas Usaï à la place de Jean-Luc Vasseur. Des victoires contre Lens, Niort et Sochaux sont venues remonter dans des eaux plus calmes les hôtes de Gaston-Petit, même si décembre n’a pas été du même acabit. A confirmer en 2019.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *