Béziers n’est pas au mieux. Le promu vient d’enchaîner 2 défaites de rang. A Clermont, vendredi dernier (0-2, 16e journée de Ligue 2) et contre Grenoble ce mardi (0-3, 17e journée). 14e, il n’y a pas encore le feu dans le sud. Mais Mathieu Chabert concède que ce n’est pas simple en ce moment. Le coach biterrois ne doute cependant pas de la capacité de réaction de ses joueurs.
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« On est dans le dur, tout simplement. On est en pleine crise de confiance. On a un peu perdu nos fondamentaux, notre belle assise défensive. Notre bloc s’effrite un peu sur les 2 derniers matchs. C’est vraiment une crise de confiance. Il faut être conscient de la situation, mais ne pas tomber dans la crise. On savait qu’on aurait des moments difficiles. Après le non-match de vendredi, on a senti des joueurs qui s’accrochaient. Le score est lourd mais il est mérité. En première période, nous avons une grosse situation d’Aabid. Le penalty nous fait très mal. On a la balle du 2-1 et, sur le contre, on prend le 3-0. Quand on n’est pas en confiance, le ballon ne tourne pas dans le bon sens. Il faut rester solidaires, s’accrocher. Les 10 jours vont nous faire du bien pour repartir sur de bonnes bases. Les joueurs sont abattus.
On va pouvoir retravailler pendant la trêve, retrouver un bon rythme. On n’a jamais été meilleur que quand on est dos au mur. Peut-être est-on voué à jouer comme cela. Je suis persuadé que l’on va rebondir. On est surtout déçu de ne pas donner une victoire à notre public. Cela viendra, j’en suis persuadé. On a l’habitude de vivre des situations difficiles. Le staff, le club et les joueurs. J’ai une petite inquiétude, on ne va pas dire l’inverse après 2 défaites consécutives. Mais on va repartir de l’avant. Il faut relancer la machine. Il y a une inquiétude, une vigilance et une prise de conscience, mais pas d’affolement. »
