La parole n’a donc aucune valeur. A Nancy (Ligue 2), le remplacement, même provisoire, de Didier Tholot par Alain Perrin, en est la preuve. C’est vrai, il avait été contacté en ce sens, par Jacques Rousselot il y a un mois de cela. « Si j’avais voulu devenir tout de suite entraîneur de l’ASNL, j’aurais dit oui à Jacques Rousselot quand il m’a appelé », tente de se justifier l’ex-Sochalien, chez nos confrères de L’Est Républicain.
A lire aussi >> Contacté au départ pour devenir coach de Nancy, Alain Perrin a décliné : « Je n’ai pas vocation à devenir l’entraîneur »
Tout de suite ? Traduisons par « plus tard, peut-être » ? Des propos qui, ce dimanche matin, vont à l’encontre de ce qu’il confiait à la presse, lors de son intronisation comme conseiller du président, le 15 octobre dernier : « J’arrête ma carrière d’entraîneur. C’est une décision ferme et irrévocable. » Nous étions tentés de le croire. Mais la fermeté est donc une invitation à l’ouverture chez l’homme de 62 ans. « J’ai seulement accepté le poste vu l’urgence de la situation et vu mon attachement au club. » L’urgence est toute nouvelle à Nancy. Le club ne connaît qu’une petite crise sportive de 2 ans qui lui a fait consommer déjà 4 coachs. Impossible d’anticiper cette issue prévisible. Ou bien, c’est ce qu’il a fait en appelant Alain Perrin à la rescousse. Il aurait alors fallu faire preuve de transparence. « Je suis là pour expliquer les choses, qui doivent se faire en transparence », lançait mi-octobre Alain Perrin. Une transparence-maison, donc.
A lire aussi >> Alain Perrin assure avoir été « pris dans un engrenage »
L’entraîneur aura donc 7 matchs pour inverser la tendance, jusqu’à la trêve hivernale. Période où, si on en croit ses propos au quotidien régional, il pourrait passer la main : « Jusqu’à Noël, je pense, en fonction des résultats. » Un redressement spectaculaire et un maintien jusqu’en fin de saison ne serait pas impossible. Le terme intérim pourrait se soustraire à sa fonction première. Ou n’est-ce qu’une question d’interprétation ? Qu’en pensent Olivier Saragaglia et Julien François ? Eux qui ont « assuré l’intérim » à Châteauroux et au GFC Ajaccio pendant quelques jours…à l’entraînement.
Alain Perrin devra aussi et surtout convaincre tout un groupe qui n’avait pas lâché Didier Tholot. Vendredi soir, Danilson Da Cruz ne voulait pas croire en un limogeage, en un changement. Cet effectif aura face à lui Paul Fischer. Le directeur général adjoint se rapproche du sportif, le tutoie, et va devenir l’adjoint d’Alain Perrin. Un Paul Fischer qui ne fait pas l’unanimité chez les joueurs. Un Paul Fischer surtout vilipendé par les supporters. « S’ils viennent au stade uniquement pour se mettre en avant, qu’ils aillent plutôt faire du cirque ! » répondait-il en décembre dernier, suite à des demandes de démission.
En plus d’une crise sportive, l’ASNL s’est ajoutée une crise de confiance et a sûrement rendu fou de rage ses inconditionnels, de moins en moins nombreux à Picot (l’union sacrée était proclamée il y a peu). Sa parole ne vaudra plus tripette dans le futur. Alors que c’est par sa communication que l’entité lorraine aurait pu colmater les brèches et calmer les ardeurs. Surtout qu’Alain Perrin l’affirme : « Je vais être dans la continuité de Didier Tholot. » Tout ça pour ça…
La faute de l'entraîneur est à peu près à 50 % le reste vient des joueurs ils ont un niveau vraiment moyen. Il faut des joueurs d'un niveau supérieur. Un dijonnais supporters de l'AS Nancy-Lorraine bon courage.
Lorsque je regarde les matchs de Nancy je serais heureux qu'il engrange des victoires mais à chaque fois je vois en particulier schernick le gardien faire des erreurs monumentales il y a longtemps que je l'aurais changé bien sûr cela vient aussi de l'équipe mais les principaux responsables ce sont les dirigeants qui sont à la tête du club
Avec le programme de Nancy, d'ici à la trêve hivernale, la messe sera probablement dite. Même un banc de touche,.trois étoiles, Perrin, Pedretti, Fischer, nous changerons rien. Le mal est très profond. Seul la vérité du terrain compte. Renforcer son banc de touche, c'est bien. Renforcer l'équipe serait beaucoup mieux et efficace, en terme de résultat.