Neuvième édition du rendez-vous hebdomadaire du mercredi sur MaLigue2.fr ! Avant chaque journée de Ligue 2, nous vous racontons une histoire à suivre lors du week-end à venir. Cette semaine, l’affiche de la 9e journée entre l’AC Ajaccio et Valenciennes est l’occasion de se rappeler que les deux formations ont accueilli Jean-Louis Leca par le passé, aujourd’hui gardien du RC Lens.
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Suivre la trajectoire de la carrière de Jean-Louis Leca n’est pas vraiment compliqué. Si certains joueurs ont la bougeotte et connaissent différents championnats en Europe, voire dans des contrées exotiques, le gardien de 33 ans s’est attaché à n’évoluer que dans deux régions bien distinctes de l’Hexagone : la Corse d’un côté, les Hauts-de-France de l’autre. Un grand écart géographique et climatique auquel Leca s’est habitué au fil des années.
Car tout commence au SC Bastia pour le portier. Formé au Sporting, c’est en 2005 que le dernier rempart dispute son premier match professionnel en entrant deux minutes en jeu lors d’une déroute face à l’AS Monaco (5-2) en remplaçant Nicolas Penneteau, expulsé. La 37e journée de L1 est alors l’occasion pour lui de connaître sa première titularisation pour une victoire face au… RC Lens (3-1) ! Treize ans plus tard, Jean-Louis Leca arbore désormais la tunique Sang et Or alors que le SC Bastia lutte en National 3 à la suite d’un dépôt de bilan.
Leca « rencontre des gens exceptionnels » à Valenciennes
Mais avant de rejoindre le Racing dans le Pas-de-Calais, Leca a d’abord fait un crochet chez le voisin de Valenciennes, dans le Nord. Il y retrouve Nicolas Penneteau, dont il sera de nouveau la doublure. Au VAFC, le gardien ne dispute qu’une seule rencontre de Ligue 1 en cinq saisons. Mais en garde un excellent souvenir. « A Valenciennes, j’ai découvert ce qu’était le monde professionnel. Nous avions la chance d’évoluer dans d’excellentes conditions. Quand je suis arrivé, ils venaient d’inaugurer le nouveau centre d’entraînement. Pour moi, c’était Disneyland tous les jours. Puis, j’ai rencontré là-bas des gens exceptionnels« , se remémore-t-il dans Corse-Matin en février dernier.
Plus aguerri malgré le peu de temps de jeu, Jean-Louis Leca revient alors dans son premier club avec de nouveaux arguments. Deux nouvelles saisons en doublure, avant d’enfin bousculer la hiérarchie et de se révéler comme un excellent gardien dans la peau du numéro 1. Hélas à l’issue de la saison 2016-2017, Bastia est relégué en Ligue 2. Leca n’est pas contre prolonger l’aventure à l’étage inférieur, mais le club disparaît dans les méandres du monde amateur après une gestion calamiteuse des dirigeants en place. Direction le voisin de l’AC Ajaccio pour rebondir. « Je me suis retrouvé avec plus rien du tout, et les propositions qui restaient étaient Brest, Tours, l’AC Ajaccio : j’ai privilégié un choix de vie, sans regarder l’aspect financier. Ligue 2 pour Ligue 2, je préférais rester en Corse, à deux heures de chez moi, où je pouvais passer les weekends à Bastia avec ma famille », explique-t-il alors sur les ondes de RMC.
Une saison à l’AC Ajaccio, la montée en L1 ratée d’un rien…
Avec l’ACA, Leca réalise une excellente saison, conclue à la troisième place. Mais il se blesse à l’épaule lors du barrage aller d’accession contre Toulouse, et voit les espoirs de remontée en Ligue 1 s’échapper. Une seule saison sous les ordres d’Olivier Pantaloni, avant que les sirènes du nord ne reviennent à lui. Le RC Lens est ambitieux, et vise enfin le retour dans l’élite. Même si Jérémy Vachoux a été l’un des seuls au niveau en 2017-2018 dans les buts artésiens, Philippe Montanier veut de l’expérience à ce poste-clé. Jean-Louis Leca garde donc aujourd’hui les cages lensoises dans sa région d’adoption, mais aura sans doute un regard tout particulier pour cette affiche AC Ajaccio-Valenciennes ce vendredi lors de la 9e journée…
