AS Nancy Lorraine

Jacques Rousselot : « Les gens sont peinés, désabusés, dépités… Je le suis aussi, mais pas accablé »

Lanterne rouge de Ligue 2, l’AS Nancy-Lorraine se retrouve dans la triste continuité de la saison dernière. « On était en grandes difficultés mais je pensais sincèrement, effectivement, qu’on avait tout fait pour redémarrer. Notamment avec un recrutement ciblé sur des profils précis. Que cela changerait la donne et qu’on repartirait avec une équipe compétitive. Seulement à cette heure, après quatre journées, c’est zéro point », constate, amèrement, le président Jacques Rousselot.

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Dans une très longue interview accordée à nos confrères de L’Est Républicain, celui qui reste le patron lorrain en attendant la vente de son club (« l’affaire suit son cours », selon lui), évoque la situation précaire dans laquelle se trouve son club. Plus que jamais, il comprend la réaction des supporters : « Les gens sont peinés, désabusés, dépités… Je le suis aussi, mais je ne suis pas accablé pour autant. Après Auxerre, j’ai eu besoin de trois jours pour m’en remettre. Mais pas question de lâcher », promet-il.

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Il assure que le mercato nancéien n’est pas terminé. Qu’un à 2 joueurs de couloir sont recherchés, que 5 sont sur le départ car ils ne rentrent pas dans les plans de Didier Tholot. Enfin, il revient sur le non-départ d’Amine Bassi pour la MLS. Apparemment légèrement contrariant : « Concernant les transferts, celui de Bassi devait nous aider et tout le monde était gagnant. Tout était réglé, on ne lui a pas mis le pistolet sur la tempe, les Américains sont venus me voir, tout collait. Gagnant-gagnant ! Et au dernier moment le joueur a changé d’avis ! » Quand rien ne tourne dans le bon sens…

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