C’était la surprise de la semaine dernière. La nomination de Vincent Hognon en qualité d’entraîneur adjoint, aux côtés de Frédéric Antonetti à Metz. Lui l’ancien défenseur estampillé Nancy, entraîneur adjoint puis principal de l’équipe première nancéienne la saison dernière. Un choix fort, voulu par le coach du 3e de Ligue 2. Il s’est longuement expliqué dessus en marge de la réception d’Ajaccio ce lundi (4e journée).
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« On s’est aperçu que nous avions besoin, pour individualiser le travail de quelqu’un au quotidien. J’ai bien réfléchi à la question. J’ai eu Vincent Hognon 4 ans comme joueur. Je le connais bien. Cela crée des liens. Quand j’étais son entraîneur, je sentais qu’il avait la fibre pour qu’il le devienne un jour. Il a des qualités au-dessus de la moyenne. J’ai entraîné beaucoup de joueurs. Il fait partie de ceux qui doivent avoir leur chance pour être, un jour, au plus haut-niveau. Il a toutes les qualités : intelligent, travailleur et passionné. Nous avions un besoin. J’avais 4-5 noms en tête et j’ai choisi Vincent car ça me paraissait un choix logique.
Les rôles ? Je conçois et anime les entraînements. Les adjoints ont le devoir de faire travailler les joueurs individuellement. Et puis il y a les échanges, qui sont importants. Par exemple, nous sommes partis à Clermont (3-2, 3e journée) et les joueurs qui sont restés à Metz ont été entraînés par un kiné. Nous allons partir à Troyes vendredi, on ne peut pas laisser un groupe de 7-8 joueurs sans cadre. Cela fait partie de la réflexion. Vincent a un regard éclairé sur la Ligue 2 et sur le football qui est intéressant. La qualité de l’homme a pris le dessus sur son passé nancéien. C’est une valeur ajoutée ? Voulons-nous une valeur ajoutée ou une guerre de cloché ? Le bon sens l’a emporté dans la réflexion. Si demain, Nancy trouve un joueur de qualité à Metz et qu’il y a des moyens pour le prendre, ils ne s’en priveront pas. Vincent Hognon était un joueur de Saint-Etienne, de Nice aussi. Et puis, il a un passé très propre. »
Frédéric Antonetti s’est également attardé sur les matchs du relégué mosellan, qui se joueront principalement en décalé cette saison (déjà 3 sur 4). « Si ça se reproduit, c’est bon signe. C’est comme ça. Je m’adapte à ce que le calendrier nous propose. Je ne vais pas plus loin, car ça ne sert à rien. On se préoccupe de notre match. On joue le lundi. La difficulté, c’est lundi-vendredi. Là, c’est une difficulté majeure au niveau de la récupération. Mais c’est le seul inconvénient. Que l’on joue après, y aura-t-il une pression mentale si les choses se compliquent ? Je ne sais pas. Pour le moment, on doit se préoccuper de notre match, et bien le préparer. »
Source : Facebook de Metz