Ce mardi soir, Valenciennes se déplace à Lens dans le cadre d’un match de préparation à huis clos. Une rencontre assez spéciale à plus d’un titre pour Mehdy Guezoui. L’attaquant valenciennois, arrivé au Hainaut l’été dernier, foulera les pelouses de la Gaillette pour la première fois depuis son départ du Racing, en 2012.
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« C’est la première fois en tant que joueur, oui, même si je passe souvent comme ancien. Comme quand j’y vais, comme quand je vais à Bollaert, cela me fait plaisir de revoir ceux qui t’ont accompagné quand tu étais jeune. Je suis content de revoir quelques têtes. C’est une journée nostalgique car cela reste de bons souvenirs. »
De bons souvenirs, notamment chez les équipes de jeunes et durant sa formation lensoise, où il a croisé un certain Raphaël Varane, présent en même temps que lui chez les Sang et Or. Un Varane qui, depuis 8 ans, s’est constitué un palmarès impressionnant. Son ex-équipier à Lens ne tarit pas d’éloges sur le défenseur tricolore :
« J’ai joué avec Raphaël alors que j’étais en CFA et lui en jeune. Il montait assez souvent. J’étais prêté à Niort lors de son explosion, en 2010-2011. Pour l’anecdote, j’avais Eric Assadourian, qui est aujourd’hui à Brest. Il était entraîneur des -18 ans (U19 aujourd’hui, Ndlr) alors que j’étais en réserve. Il venait parfois nous voir et il nous disait qu’il possédait un petit jeune de 16 ans et qu’il serait capitaine de l’équipe de France. Je lui disais : « Mais coach, quand même… », il répondait : « Mehdy, tu vas voir, il a un talent incroyable. » Il était au-dessus sur tout par rapport à eux de son âge. Cela ne m’étonne pas du tout. Il avait aussi et surtout la tête sur les épaules. Alors, bien évidemment que ce qu’il réalise, son palmarès, c’est incroyable. C’est énorme. Il n’y a plus que le Ballon d’Or. Et bien sûr qu’il peut l’avoir, même si c’est encore différent. Il a tout pour l’avoir et ça serait mérité. Oui, c’est une fierté d’avoir été formé dans le même club que lui. C’est quelqu’un que l’on a vu grandir. Nous venons de la même formation, nous avons eu les mêmes coachs. »
Propos recueillis par Laurent Mazure