Scène rarissime ce dimanche soir à François-Coty. Lors du play-off 2 de Domino’s Ligue 2, l’AC Ajaccio et Le Havre (2-2, 5 tab 3) ont dû en découdre aux tirs au but. Mais, lors de la deuxième mi-temps de la prolongation, l’arbitre de la rencontre, M. Schneider, a été bousculé dans la surface de réparation ajaccienne par Mathieu Coutadeur, milieu de terrain de l’ACA.
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Le jeu s’est arrêté et l’homme en noir a sorti un carton rouge à l’encontre de l’ex-Lavallois. Ce dernier l’aurait également, selon les propos de Riad Nouri sur Canal+Sport, traité « d’escroc ». Pis, le point de penalty fut désigné. La stupéfaction régnait. Sur le terrain, au bord, dans les tribunes et devant les télévisions. Mais M. Schneider n’a fait qu’appliquer le règlement. C’est à dire la loi 12 du football.
« Un coup franc indirect est accordé lorsqu’un joueur : manifeste sa désapprobation en tenant des propos ou fait des gestes blessants, injurieux ou grossiers ou d’autres infractions orales.
Si le ballon est en jeu et si le joueur commet la faute à l’intérieur du terrain contre : un adversaire : coup franc indirect ou direct ou penalty ; un coéquipier, un remplaçant, un joueur remplacé ou exclu, un officiel d’équipe ou un arbitre : coup franc direct ou penalty. »
Ce que confirme à juste titre l’ancien arbitre international, Bruno Derrier, sur Twitter : « Un arbitré poussé ou intimidé par un joueur: pénalty si l’arbitre est dans la surface de réparation et coup-franc indirect si l’arbitre est en dehors de la surface de réparation. » Le penalty a bien été transformé par Jean-Philippe Mateta.
Un arbitré poussé ou intimidé par 1 joueur: pénalty si l'arbitre est dans la surface de réparation et CFD si l'arbitre est en dehors de la SR.
— DERRIEN (@BRUNODERRIEN) May 20, 2018
