Premier entraîneur de Nancy cette saison, Pablo Correa avait été limogé fin août dernier. Depuis, il a retrouvé un poste, celui de coach à l’AJ Auxerre. L’emblématique technicien nancéien sera de retour en Lorraine et à Picot, ce samedi après-midi, lors de la 34e journée de Domino’s Ligue 2. A la tête d’une formation icaunaise maintenue depuis quelques semaines, et face au 18e de L2 toujours aussi mal, malgré un 4e coach sur son banc…
A lire aussi >> Auxerre : premier contrat pro pour Nathan Bizet
« Il y a un mélange de tout. Personne ne pourra m’enlever mes années nancéiennes. Je ne vais pas m’attarder sur cela. Je suis quelqu’un de reconnaissant et je sais ce que je dois à certaines personnes à l’intérieur du club. Aujourd’hui, ma vie a pris un autre chemin et j’en suis content. Je suis à l’aise dans mes baskets aujourd’hui, et on peut donc se balader partout sans arrière-pensée. Cela me fait plaisir de revenir à Nancy. Il y aura certainement beaucoup de monde à qui ça fera plaisir de me voir. Le plaisir est partagé. Mais nous devons aller jouer un match et nous avons besoin d’un résultat. Quand vous passez 20 ans de votre vie, Nancy est devenue ma ville par adoption, forcément. On ne passe pas des années dans une institution sans être marqué ! Il y aura de l’émotion, c’est certain.
Ce que je vais dire à mon groupe, Nancy a un nouvel entraîneur et, forcément, il y a des choses qui peuvent évoluer. Après, vous ne changez pas l’identité d’une équipe du jour au lendemain. Cela met du temps. On peut venir avec nos idées mais ça met un certain temps. Sincèrement, je ne sais pas en quel état est le groupe aujourd’hui. Je sais qu’il est dans une position très inconfortable. Personne ne pourra nier le fait que je ne le voyais pas aussi mal que ça, mais que j’avais tiré la sonnette d’alarme. Je ne suis pas un phénomène pour ça. Simplement, dans le football, quand vous voyez une réalité qui est la vôtre mais qui est très éloignée de la réalité de la valeur de l’équipe, vous pouvez vous retrouver en difficulté. Là, je pense qu’on va se faire rentrer dedans. »
Source : Site officiel d’Auxerre