Actualités

Et Kyei délivra le Stade de Reims…

C’était une question de temps. En s’imposant à domicile contre l’AC Ajaccio, ce vendredi soir (1-0, 34e journée de Domino’s Ligue 2), le Stade de Reims a composté son ticket pour le TGV menant vers la Ligue 1. Dans un stade Auguste-Delaune très bien garni, les joueurs rémois ont bataillé pour se défaire d’une valeureuse et talentueuse formation ajaccienne. Joueurs, dirigeants, supporters, tout le monde a fêté comme il se doit cette montée et ce titre de champion de France de Ligue 2.

On joue la 75e minute de jeu. David Guion tente le tout pour le tout pour aller chercher la victoire en faisant entrer Grejohn Kyei. En difficulté cette saison, celui-ci va se transformer en héros de tout un peuple. Sur son premier ballon, il vient battre Jean-Louis Leca et faire soulever les 15 945 supporters rémois et tout le banc champenois. L’excitation déjà présente tout au long de la journée et de la soirée se transforme en euphorie. Delaune s’embrase et les « On est en Ligue 1 » descendent des tribunes à dix minutes du terme. A 21h45, l’arbitre délivra le Stade de Reims. Un ouf de soulagement ou plutôt des cris de joie raisonnaient dans toute la Champagne. Dès le coup de sifflet final, il ne fallait pas attendre trop longtemps pour voir la pelouse être envahie de fans hystériques, heureux de retrouver l’élite du football français.

Des embrassades, des poings serrés, des hurlements de bonheur, une libération incroyable, Delaune a atteint le Nirvana. Les joueurs ont célébré cette montée avec leurs fans. Ils n’ont pas hésité à les prendre dans leurs bras avant d’être séparés par un cordon de sécurité. Qu’importe, l’essentiel était ailleurs. Chacun y allait de son petit mot au micro du speaker. Kyei a lancé le cri de guerre alors que David Guion a entonné un « qui ne saute pas n’est pas Rémois ». Les joueurs, rejoints par leurs proches et leurs familles, sont restés de très longues minutes sur la pelouse à s’embrasser, se féliciter. Chavarria, Abdelhammid, Chavalerin… tous ont pris leurs enfants dans leurs bras qui avaient les yeux remplis de fierté devant la réussite et le bonheur de leurs pères. Des scènes de joie sincères, authentiques montrant bien que ce groupe était à part cette saison. « C’est une petite famille », glissa même Diego. « C’était le projet, de vivre toutes ces émotions. On l’a partagé avec notre public. On a vécu une belle soirée », confiait un David Guion heureux comme tout le reste du club.

L’ivresse du succès avait gagné toutes les personnes présentes et se prolongea jusqu’au bout de cette folle nuit. « La soirée va être longue, ce n’est que le début », lançait avec le sourire Xavier Chavalerin. Enfin rentrés aux vestiaires, les joueurs ont lancé la musique, ont continué à chanter, mais surtout ont fait la fête sous douche. Et au final, tout le monde a oublié que Reims avait réalisé un match moyen, sans grand relief. Mais qu’importe, c’est anecdotique. Le Stade mérite de composter son billet pour le TGV en direction de la Ligue 1. Désormais, place au simple plaisir de jouer au football sans objectif, enfin presque. « On veut aller chercher tous les records, la saison n’est pas terminée », concédait Danilson Da Cruz. Ils ne sont jamais rassasiés.

Vos commentaires :

  1. guyot didier

    bravo à cette équipe qui m a procuré beaucoup de bonheur à 600 km en vendée ancien rémois ayant vécu de bons et mauvais moments avec reims j ai toujours eu un relationnel avec le football rémois de façon exceptionnel notamment de par mon activité en tant que commerçant en articles de sport je félicite cette équipe dirigeante tant critiqué qui n a pas cédé aux cris de la démission à l archarnement aux critiques injustifiées envers de véritables gestionnaires les pseudo supporters critiqueurs rester chez vous moi je ferai le déplacement à nantes à 100 km de chez moi quelque soit les résultats. bravoà toute l équipe à tous les dirigeants à david guion excellent formateur à qui l on attribuera j espère le titre de meilleur entraineur de ligue 2

    1 réponse

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *