La LFP a publié ce vendredi après-midi le rapport financier du football français pour la saison 2016-2017. Nous nous penchons notamment sur la Domino’s Ligue 2 au cours d’un exercice qui a vu une nette revalorisation des droits TV. En effet, le contrat 2016-2020 porte sur une enveloppe globale de 748,5 M€ par an pour la Ligue 1 et la Ligue 2, contre 625 M€ auparavant.
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Cela se ressent pour la L2 qui perçoit des droits TV en hausse, passant de 104, 896 M€ à 115 944 M€ (+11%). La recette billetterie, bien aidée par Strasbourg et Lens, connait une hausse de 31% par rapport à 2015-2016, passant de 18, 520 M€ à 24, 236 M€. De fait, le total des produits hors-mutation s’élève à 219, 842 M€ contre 203, 720 M€ l’exercice précédent, soit +8%. De leurs côtés, les charges n’ont guère évolué (+2%). Nous notons une réelle stabilité au niveau de la masse salariale générale (159, 427 M€). Cependant, les charges hors-mutation s’élèvent à 277, 540 M€, soit un résultat hors-mutation de -57, 697 M€. En les incluant, nous parvenons à un résultat net de -7, 919 M€. Comparé aux -17, 555 M€ de 2015-2016, la Domino’s Ligue 2 va mieux.
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Les produits hors-mutation
Club par club, on remarque que les produits du RC Lens correspondent à 8,5% du total accumulé en Domino’s Ligue 2 pour la saison 2016-2017. Les Lensois devancent de peu le Stade de Reims (7,8%) ainsi que Strasbourg (7,7%). On constate un léger fossé entre le 7e Le Havre (6%) et le 8e Amiens (4,6%).
La répartition des droits TV
L’an passé, quelques 116 M€ ont été redistribués en droits TV. Le club qui a terminé 1er du classement est le RC Strasbourg. Les Alsaciens, promus en Ligue 1 à l’issue de la saison, ont amassé 6% du montant total. Les Strasbourgeois devancent le RC Lens et Amiens. La répartition est assez équilibrée, ce qui s’explique par le mode de distribution des droits audiovisuels, qui donne la primeur à la part fixe.
Les recettes billetterie
Plus d’un cinquième des recettes billetterie de la Domino’s Ligue 2 pour la saison 2016-2017 revient au RC Lens et ses 28 000 spectateurs de moyenne. L’antre artésien tire forcément la L2 vers le haut. A la deuxième place, on retrouve Strasbourg avec 13,1% du montant total des recettes billetterie de l’antichambre du foot français. À l’opposé, Clermont (1,8%), Orléans (1,3%) et le Red Star (1%) ferment la marche. La LFP explique notamment la hausse des recettes par un prix du billet qui a augmenté (+17,7%) ainsi que par une hausse du nombre de spectateurs (+6,8%).
La masse salariale club par club
Les clubs de Domino’s Ligue 2 n’ont pas cédé à l’inflation salariale. Les 159 427 M€ dégagés lors de la saison 2016-2017 en salaire proviennent pour 10% du RC Lens, pour 8,5% du Stade de Reims et pour 7,7% du Havre. Un quart de la masse salariale totale de la L2 est issu de ces 3 entités. À l’inverse, les salaires donnés au FBBP 01 jouent pour 2,7% dans la masse salariale totale de la L2. On constate une forte hausse dans les primes versées aux joueurs, +24% par rapport à la saison 2015-2016 alors que le salaire de base n’a augmenté que de 4%. À noter que le salaire total des entraîneurs et de leur staff est passé sous la barre des 10 M€ (9,9) contre 10,7 M€ il y a 2 ans.
La DNCG précise sur les salaires
La DNCG assure que les joueurs de Domino’s Ligue 2 représentent 58% de la rémunération totale de la L2. Surtout, le joueur le mieux rémunéré de Domino’s Ligue 2 « correspond au salaire du 173e joueur le mieux payé de Ligue 1 ».