Berrichonne Châteauroux

Jean-Luc Vasseur : « Remonter trop vite et ne pas être prêts, ce serait mieux reculer pour mieux s’enterrer »

Très bonne surprise de la saison en Domino’s Ligue 2, au même titre que le Paris FC, la Berrichonne de Châteauroux (7e) reçoit Le Havre ce vendredi soir (30e journée) avec l’objectif de repartir de l’avant après la claque reçue à Reims (0-4). Les Caslteroussins compteront sur une invincibilité longue de 6 mois à domicile pour rester attacher au peloton de tête et croire toujours en son rêve. Jean-Luc Vasseur profite de cet avant-match pour retracer le parcours des siens et évoquer l’hypothèse d’une montée en Ligue 1. Une hypothèse pas toujours réjouissante si le club n’est pas prêt.

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« On sentait qu’il y avait de la qualité, que les choses commençaient à se mettre en place. On a fait venir une dizaine de joueurs, il fallait que tout prenne. Même la reprise 2018 a été intéressante sur le plan comptable. L’équipe avance à sa vitesse. Tout n’est pas parfait. Nous avons 2 références, avec les défaites à Nîmes et à Reims, preuve que nous devons encore nous améliorer, notamment dans la gestion des matchs. Après Reims, ce n’est pas la crise du tout. J’ai affaire à un effectif à l’équipe, qui progresse assez vite. Le club entier impulse cela. Il y a des valeurs que l’on défend à chaque fois.

La défense à 5 à Reims ? Ce n’est pas dans mon ADN. C’est intéressant qu’un coach se remette en cause sur le système et son approche tactique. On est passé à 5 derrière depuis le match aller contre Reims. C’est contradictoire, car j’aime avoir plus de joueurs sur le plan offensif. Aujourd’hui, ça nous réussit. Il faut respecter cela. On joue comme ça aujourd’hui. C’est enrichissant, même pour un coach, de sortir de sa zone de confort. On a eu de belles surprises et les joueurs se sont appropriés le système.

[La Ligue 1 ?] Il faut être réalité également. Le club a connu des périodes délicates. Il faut restructurer l’avenir. Remonter trop vite et ne pas être prêts, ce serait une catastrophe. Ce serait mieux reculer pour mieux s’enterrer. On veut essayer de conserver les belles choses faites cette année. On peut travailler avec de la sérénité maintenant, avec le maintien acquis. On peut pousser le bouchon. C’est très serré, très prenant. Nous sommes compétiteurs, nous aimons cette adrénaline qui naît de ces matchs à enjeux. Ce match du Havre en fait partie. »

Source : Onzeo

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