Ce jeudi midi se tenait une conférence de presse particulièrement attendue. Celle d’Eric Sikora, coach du RC Lens. Le technicien lensois a bien entendu dû répondre de l’affaire Kaznowski et de 3 de ses joueurs concernés. Il est également revenu sur la situation sportive précaire de son équipe et sur son maintien annoncée à la tête de l’équipe première l’an prochain.
Affaire Kaznowski
« Apparemment, le parquet a décidé qu’il n’y avait rien du tout. Les joueurs ne sont peut-être pas irréprochables, mais sur cette altercation même, les joueurs ne sont pas fautifs. Dès que ça touche un footballeur, nous sommes tout de suite dans l’excès, et les gens restent sur la première image. Nous sommes tout de suite jugés et nous ne pouvons pas nous défendre. C’est dommage d’en arriver à ce moment-là. L’important, maintenant, c’est de sauver le club. J’ai discuté avec les 3 joueurs concernés. Je ne les sens pas touchés. Ils sont dans le groupe, je ne vais pas les écarter. »
La situation sportive
« Le groupe était touché après notre match de lundi. Nous avons discuté de ce qui s’est passé pendant ce match et cela a renforcé la solidarité du groupe. J’ai senti une envie à l’entraînement, je n’ai pas senti le groupe abattu. Il a envie de s’en sortir. Nous ne sommes pas barragistes ou relégables. Nous sommes toujours dans les clous du maintien. Nous avons notre destin dans les mains. Nous allons faire le job et se sauver. »
Le déplacement à Reims
« C’est bien de rejouer rapidement, de ne pas attendre 10 ou 15 jours. Nous n’y allons pas en victime même si nous affrontons Reims. Je suis confiant même si on s’attend à un match difficile. Reims dispose d’un collectif fort, avec de bonnes individualités, mais je n’ai pas d’inquiétudes. »
L’incroyable saison lensoise dans sa globalité
« C’est la première fois qu’il arrive autant de choses dans ce club la même saison. Il faut vivre avec, être fort, s’appuyer sur ton staff et les gens du club. Il faut être blindé. [Confirmé dans ses fonctions par Arnaud Pouille] Forcément, oui, ça aide. C’est toujours bien d’être rassuré. Mais au regard de la situation, ce qui importante n’est pas Sikora, c’est le groupe. »
Un manque de confiance autour du coach ?
« Je ne pense pas qu’il y a un manque de confiance autour de moi. Quand tu arrives en cours de saison, c’est toujours compliqué car tu n’as pas choisi l’effectif. Forcément, quand tu es entraîneur, tu as envie de repartir d’une feuille blanche en créant ton groupe. Nous allons bien finir la saison puis préparer la prochaine avec la cellule de recrutement et avec Eric Roy. Et là, on pourra vraiment juger mon travail et je serai l’unique responsable. »