Stade Brestois 29

Coupable d’un doigt d’honneur, Jean-Marc Furlan s’excuse et précise

A l’issue de la défaite face à Tours ce vendredi soir (1-3, 28e journée de Domino’s Ligue 2), Jean-Marc Furlan, coach du Stade Brestois, est rentré aux vestiaires passablement énervé et coupable d’un geste malencontreux à l’encontre d’un spectateur : un doigt d’honneur. Ce samedi midi, le technicien finistérien a présenté ses excuses, en s’expliquant :

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« J’ai été coupable d’un geste que je regrette bien sûr beaucoup aujourd’hui. Je suis quelqu’un de sanguin, on ne se refait pas, et en tant que coach, j’étais aussi évidemment en colère après la défaite de mon équipe. C’est ma seule circonstance atténuante, je le reconnais. Mais en marge des excuses que je reformule ici, je voulais aussi apporter une précision importante : ce geste était destiné à une personne, une seule, qui avait jugé bon de m’insulter. En aucun cas comme j’ai pu le lire ou l’entendre, ce doigt d’honneur était à l’adresse de la tribune Foucauld. Je n’ai rien contre les gens qui y prennent place et parmi eux il y a d’ailleurs ma famille et mes amis. J’avais beau être énervé, je ne suis pas non plus complètement fou. Je n’aurais jamais dû faire ça, j’ai une certaine obligation à garder mon sang froid et ça n’a pas été le cas. Je m’en excuse auprès des gens que ça a pu heurter.
Nous avons tous vécu une soirée compliquée qu’on aurait imaginée bien meilleure alors la moindre contrariété peut parfois prendre des proportions inadaptées.

Mes joueurs, mon staff et moi-même travaillons dur et parfois dans des conditions très difficiles en raison de la météo, et en résulte un surcroît de fatigue et de tension nerveuse. Alors quand tu perds contre le dernier chez toi, tu craques, c’est humain.

Je ne veux pourtant pas dramatiser notre situation. Nous sommes aujourd’hui maintenus en Ligue 2 et avons dix matches à jouer pour peut-être décrocher quelque chose de beau. Nous devons donc tous, à mon avis, garder notre calme, moi le premier, car notre situation n’est pas la pire et que l’énervement ne résout rien, je sais de quoi je parle ».

Source : Site officiel du Stade Brestois

Vos commentaires :

  1. robert

    Au vu de ce que vous gagne je vous en pris le foot pour vous est un privilège pensez à ceux qui travailent l 8 h en chaîne donc votre fatigue c est du pipo.

    1 réponse

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