Peu habitué à marquer, le défenseur central Yunis Abdelhamid s’est mué en buteur providentiel pour donner la victoire au Stade de Reims sur la pelouse du Gazélec Ajaccio (2-1). Une performance inédite, qui fait de lui le joueur clé de la 26e journée de Domino’s Ligue 2.
A lire aussi >> David Ducourtioux : « Reims donne l’impression d’une machine »
Une célébration à la Lilian Thuram lors de la Coupe du monde 1998 pour l’occasion. « C’est mon premier doublé, c’est exceptionnel, déjà que je ne marque pas souvent ! C’est extraordinaire, surtout que ça donne la victoire à l’équipe dans un match compliqué », explique l’intéressé. Le Stade de Reims a facilement trouvé son héros dans sa rencontre au Gazélec Ajaccio. Mené au score, le leader de la Domino’s Ligue 2 a pu compter sur le sens du but de son défenseur central Yunis Abdelhamid pour inverser le score et atteindre la barre des 60 points.
Révélé à Arles-Avignon
Avec trois réalisations déjà cette saison en championnat (11 au total dans sa carrière), le joueur de 30 ans a d’ores et déjà battu son propre record dans cet exercice. Révélé dans le monde professionnel à Arles-Avignon en Ligue 2 lors de la saison 2011-2012 après des débuts à Lattes en DH, Yunis Abdelhamid est petit à petit monté en puissance. Après trois saisons dans le sud, direction le Nord et Valenciennes en 2014. Deux nouvelles saisons pleines qui le conduisent enfin dans l’élite, à Dijon.
A lire aussi >> David Guion : « On ne pensait pas atteindre 60 points si vite en février ! »
Reims, le bon choix pour se relancer
Mais en Bourgogne, le temps de jeu n’est pas aussi élevé qu’espéré sous les ordres d’Olivier Dall’Oglio malgré 18 apparitions en L1. Alors le grand gabarit n’hésite pas à reculer d’un cran pour se redonner de l’élan. En choisissant Reims l’été dernier, le franco-marocain ne s’est pas tromper. Sa paire formée avec Julian Jeanvier est sans doute la plus redoutable de la division. Sa stabilité et sa régularité en ont fait un homme de base pour David Guion. Et cette fois, Abdelhamid ne retrouvera pas la L1 dans la peau d’un bizuth. Car oui, même si ce n’est pas encore fait, difficile d’imaginer Reims plier désormais dans la lutte pour la montée.