Si le RC Lens va un peu mieux et reste sur 3 victoires sur les 7 derniers matchs, avec un ratio plus positif, la 18e place en Domino’s Ligue 2 est toujours d’actualité. Avant la réception de Niort lundi (15e journée), Eric Sikora a évoqué assez longuement l’état d’esprit de son groupe. Un groupe sur la pente ascendante mais pas toujours sorti d’affaire.
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Sur les dernières sorties, même si les victoires de sont pas au rendez-vous, le RC Lens va mieux…
Au niveau de la stabilité, c’est intéressant, mais pas encore suffisant au niveau du classement. On avant, certes doucement, mais je suis quand même confiant. La pression ? On l’a à chaque match, les adversaires viennent à Bollaert pour gagner. C’est à nous d’être beaucoup plus forts et costauds dans les têtes.
La confiance est-elle de retour ?
Au niveau résultat, je pense que la confiance est revenue. Après, sur certains matchs, notamment au niveau de l’efficacité offensive, il manque encore quelque chose. Quand on voit Châteauroux, la première occasion, Nancy, en début de 2e période. Il nous manque encore cette confiance. Il y a aussi un peu de maladresse qui transforment les victoires en nuls et les nuls en défaites. Après, on se crée des occasions. Il faut cette dose de lucidité pour faire le bon geste au bon moment.
Avez-vous fixé un objectif comptable jusqu’à la trêve hivernale ?
Je n’ai pas fixé d’objectif pour ne pas mettre de pression. On n’est pas dans cette optique là. Le calendrier sera compliqué mais je préfère jouer ces équipes-là. Il y aura du jeu, et puis ça sera ouvert. Enfin je pense. Car quand je vois les équipes jouer à la vidéo et puis évoluer contre nous, ce n’est pas la même chose.
C’est le fait d’être favori du championnat en début de saison ?
Favori… J’ai mon idée mais je la garde pour moi. Ok, on est peut-être favori du championnat, comme beaucoup d’équipes. Aujourd’hui, on est barragiste, et ce n’est pas pour ça que les équipes jouent. A Châteauroux, l’équipe de joue et t’attend… Il y a ça aussi à prendre en compte. C’est l’histoire de faire mal à Lens, de les laisser dans la panade.
Est-ce le fait de s’appeler Lens ?
Aujourd’hui, on n’est plus le RC Lens. On est à notre place. Si on est là, c’est qu’on n’a pas fait les choses. Tu es donc à ton niveau. L’équipe s’est améliorée, elle a progressé. Mais tu prends des points contre Quevilly à la 8e journée. Tu as toujours au-dessus de toi la sentence, et si tu ne gagnes pas, tu es mort. Les joueurs ont un sacré mental pour s’accrocher et aller grappiller ces points. Entre les ambitions du début et les ambitions où moi j’ai repris, elles ne sont pas les mêmes. On est arrivé avec une vue différente de l’effectif, des idées différentes. On travaille avec le groupe qu’on a voulu. Avec le groupe à disposition, on doit être capables de faire mieux que cela.
Comment améliorer la question de l’efficacité ?
Aujourd’hui, on ne peut pas se permettre d’être relâché et de ne pas être à 110% tout au long du match. Sur un dixième de seconde, tu prends Valenciennes sur un coup de pied arrêté, tu te fais avoir car tu es relâché. C’est le dixième de seconde où le mec passe devant. Sur l’aspect défensif comme offensif. C’est dans les deux domaines, même si défensivement, on est un peu mieux dans les chiffres. Offensivement, depuis Orléans, on est passé positif. Il y a des choses qui se mettent en place.
Propos recueillis par Laurent Mazure
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