Un peu moins de deux ans après son arrivée à Valenciennes, Faruk Hadzibegic avait été démis de ses fonctions le 27 septembre dernier. Il a officiellement été licencié pour faut grave jeudi dernier. Il s’est longuement livré chez nos confrères de L’Equipe. Il semble encore avoir du mal à accuser le coup…
A lire aussi >> Eddy Zdziech s’en prend au « comportement » de Faruk Hadzibegic
A lire aussi >> Faruk Hadzibegic, mission réussie, miracle raté
« J’étais super surpris de cette décision que je suis obligé d’accepter. Sur le coup, j’ai même été choqué compte tenu de mon travail et de mon engagement, total pour le club, à tous les niveaux, de la formation, en passant par la préformation jusqu’aux pros. […] Je n’ai pas apprécié la manière. […] Je l’ai très mal vécu. Je me suis senti humilié. Plus bas que terre. […] Je me sens trahi. Je ne suis même pas fâché contre Eddy Zdziech. Mais contre moi-même. Avec mon expérience, comment n’ai-je pas vu qu’il n’y avait aucun projet pour ce club et que je m’endorme comme ça ? »
A lire aussi >> Quelles fautes graves reproche-t-on à Faruk Hadzibegic ?
L’ancien coach sochalien revient sur les raisons de ce licenciement pour faute grave. Le président semble lui reprocher deux points : « D’abord à un manque d’implication dans le recrutement. […] J’étais très intéressé par le recrutement. […] Mais 50% joueurs, je ne les ai même pas demandés. […] C’est donc la chose grave qui m’est reprochée. Le deuxième motif invoqué concerne mes affaires. J’aurai vidé mon casier. C’est inexact car mes affaires sont toujours au centre d’entraînement. Enfin, il m’est reproché le contenu d’une conférence de presse. Je me serai adressé aux journalistes sans autorisation. »
A lire aussi >> Faruk Hadzibegic : « Une attaque frontale sur l’homme, je ne suis pas un menteur »