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Octobre, un mois déjà décisif en Domino’s Ligue 2 !

Le mois d’octobre emmènera la Domino’s Ligue 2 de la 11e à la 13e journée. Un chiffre 13 décidément à l’honneur, avec une 11e levée ayant lieu, en grande partie, ce vendredi 13 octobre… Qui plus est, à la veille d’Halloween, la L2 aura bouclé son premier tiers de saison. De quoi commencer à tirer sur la sonnette d’alarme ou à se trouver de nouveaux objectifs.

Les six premiers, entre ambitions affichées et soif d’ambitions

Après 10 journées, Reims caracole en tête (24 points) et devance un quinté composé, dans le désordre, d’un favori désigné (Lorient), d’outsiders logiques (Le Havre, Stade Brestois) et de deux surprises (AC Ajaccio, Paris FC). Le joker que bénéficie le club champenois ne sera pas de trop. Sur le papier, les protégés de David Guion ont peut-être le mois le plus ardu. Deux déplacements de suite, l’un chez un Châteauroux en quête de revanche (4 défaites de rang) et chez un Lens désireux de faire tomber le leader (12e journée), puis la réception d’un Nancy en net regain de forme (13e journée).

Lorient possède, a priori, le calendrier le plus favorable du peloton de tête. Mais entre les réceptions de Niort et de la lanterne rouge Tours et le voyage à Orléans, les Merlus devront composer avec un 16e de finale de Coupe de la Ligue contre Caen qui devrait leur faire perdre quelques plumes. Le carton plein paraît déjà indispensable pour l’actuel sixième (18 points) afin d’envisager la suite avec plus de sérénité. Une sérénité dont ne manque pas le Stade Brestois, qui reste sur une série de six victoires et deux nuls. Les Finistériens joueront leur 3 rencontres (Auxerre, Nîmes, Orléans) avec l’idée de garder une dynamique impressionnante.

La même qui accompagne le promu Paris FC (4e, cinq victoires, un nul) et qui l’emmènera fort de certitudes à Sochaux vendredi. Les Parisiens recevront ensuite Valenciennes et s’en iront en Corse (GFC Ajaccio). Avec l’envie de confirmer pour ne pas, déjà, rentrer dans le rang.

Enfin, l’AC Ajaccio et Le Havre nous réserve les deux derbies d’octobre. L’ACA recevra le Gaz (12e journée) quand, une semaine plus tard, les Normands affronteront ceux de Quevilly-Rouen à Robert-Diochon.

Le ventre mou a la bougeotte

C’est à cet instant de la saison que se dessine, déjà, les contours d’un futur synonyme de regard vers l’arrière ou vers le haut. Parmi la dizaine d’équipes concernées, il sera intéressant de voir la réaction d’Orléans. Les hommes de Didier Ollé-Nicolle ont perdu pour la première fois depuis neuf mois chez eux avant la trêve. Pour préserver cette 9e place et rester sur le haut de l’affiche, l’USO sait que cela passera par un par un mois d’octobre accompli. Mais le calendrier démentiel (Nîmes, Lorient, Stade Brestois) a de quoi faire peur.

La peur, Nancy et Auxerre espèrent bien lui avoir tourné le dos. Les deux clubs, auteurs d’un début de saison plutôt en dedans, ont repris de belles couleurs ces dernières semaines. Les Lorrains veulent confirmer et passer la Toussaint dans la première partie de tableau (GFC Ajaccio, Clermont, Reims). Les Bourguignons ont le même objectif mais devront se méfier du Stade Brestois, de QRM et de Bourg à Verchère.

Le maintien, déjà une utopie pour Tours ?

Derrière, le but est déjà d’atteindre les 40 points en mai prochain. Châteauroux, qui reste sur quatre défaites de rang, pourrait rétrograder de quelques rangs d’ici à la fin du mois. Les Castelroussins enchaînent Reims, Le Havre et Lens. La digestion pourrait être délicate. Délicate, comme la situation du RC Lens si les choses ne s’améliorent pas. Les Sang et Or, 18es avec 6 petits points, devront justement se défaire de la Berrichonne le 30 octobre dans un choc entre deux équipes qui jouent, désormais, dans la même cour. Auparavant, il ne faudra pas repartir bredouille de Bourg et tenter d’accrocher Reims. Ou bien même le maintien deviendra compliqué à aller chercher !

Le maintien, lui, devient un doux rêve pour Tours. Les Tourangeaux, derniers avec 2 points, attendent désespérément leur premier succès de la saison. Et, finalement, peu importe le calendrier (Valenciennes, Sochaux, Lorient). N’importe quel match devient le combat du siècle. Même s’il semble, déjà, être trop tard pour relever la tête !

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