« Il faut aider les clubs comme Lens, Sochaux ou Auxerre, des places fortes du foot en difficulté aujourd’hui. » François Hollande, ancien président de la République, a tranché. C’est un peu comme défendre les privilèges des plus « puissants » et délaisser les plus « faibles ». Inconsciemment, la parole d’un politique de ce rang s’imprime et ne laisse pas de marbre.
Que l’ancien chef de l’État le pense est une chose. C’est son droit. Qu’il en appelle publiquement à soutenir telle ou telle entité sous prétexte d’un passé historique occasionne, à juste titre, des grincements de dents chez les 17 autres pensionnaires de Ligue 2. Sochaux est-il plus prestigieux que le Stade de Reims ? L’AS Nancy-Lorraine doit-elle être ignorée ? La Berrichonne de Châteauroux (où était François Hollande vendredi, comble du hasard) peut-elle être considérée comme pauvre sous prétexte qu’elle n’a passé qu’un an de son histoire en L1 ? Elle, l’entité la plus vieille de Ligue 2. La plus respectable, donc.
La déclaration, peut-être maladroite, de François Hollande soulève quelques interrogations sur l’ingérence, ou pas, du monde politique dans celui du football. Par le passé, quelques gestes ont pu être analysés, sans qu’ils soient avérés, comme des passe-droits. Récemment, on a tous en mémoire le déplacement de…François Hollande en Azerbaïdjan accompagné du président lensois Gervais Martel, au printemps 2014. Ou encore l’épisode incroyable de la non-montée de Luzenac en Ligue 2, en 2013. L’ex-président du LAP évoquait ainsi que des « gens du terroir » étaient rejetés par « le foot business ». Plus récemment, personne n’est venu à la rescousse d’un Bastia liquidé.
Oui, Lens, Sochaux et Auxerre font la fierté de la Ligue 2. De grands clubs qui auraient tous leur place parmi l’élite. Mais cela ne doit pas occulter les autres. Leur rang n’est pas usurpé. Leur passé est à eux. Un passé fait de trophées, de titres, ou tout simplement la construction d’une belle histoire, fruit d’une débauche d’énergie sans commune mesure pour atteindre le professionnalisme. Y demeurer et espérer un futur sans aide extérieure ni privilège. Un futur fait de cohérences sportives et entrepreneuriales, unique condition à la réussite d’un club.
http://maligue2.wpsite.fr/2017/09/10/francois-hollande-appelle-a-aider-des-clubs-comme-lens-sochaux-ou-auxerre/
Mouaih vous chippotez un peu la et je dis pas ça car je supporte Sochaux :)
Surtout que Reims est un bien plus grand club que tous les autres, avec un passé historique dans le foot ( et une tactique utilisée dans le monde : le corner a la rémoise ) Bref, qu'il retourne sur son scooter pour se taper Julie et qu'il laisse le foot le flamby.