Championnat

Bilan – Brest et Nîmes vont pouvoir s’appuyer sur cette saison

Avec 65 et 64 points à l’issue de la saison de Ligue 2, le Stade Brestois et le Nîmes Olympique ont échoué au pied du podium, aux 5ème et 6ème rang. A froid, il convient de remplacer ce verbe « échouer » tant la saison des deux clubs fut une réussite. Certes, ils ne monteront pas en Ligue 1. Et rien ne dit que l’an prochain ils y parviendront. Mais se hisser à ce niveau en quelques mois tient presque de l’exploit. Oui, le Stade Brestois et le Nîmes Olympique se sont hissés au pied du podium. Par le jeu.

Le Stade Brestois a procuré de l’émotion

Le Stade Brestois a démarré la saison dans un certain flou. L’ère Alex Dupont a laissé des traces sportives et mentales, et le grand mérite de Denis Le Saint, Grégory Lorenzi et Jean-Marc Furlan aura été de rebâtir très vite en repartant presque de zéro. Le club avance avec de nombreux projets sortis de terre, le recrutement et la direction sportive sont excellents au vu des moyens et le coach a su fédérer un groupe qui n’était composé que de 13 hommes à la reprise ! Tout au long de la saison, cette équipe brestoise a procuré de l’émotion. Il n’y a qu’à voir l’engouement revenu autour du club, et un stade de nouveau bien garni, quand il fallait distribuer les invitations à la pelle l’an passé. Etre leader une partie de la saison et terminer si haut ne peut être analysé que comme une satisfaction. Car le SB29 va pouvoir poursuivre sa progression l’an prochain. Avec un groupe renforcé, et une certaine stabilité de départ. Avec des joueurs qui ont adhéré à la méthode Furlan. Et qui profiteront de l’expérience acquise cette année pour corriger les points de défauts, logiques, d’un effectif pas préparé à jouer la montée.

Blaquart, ce n’est plus un hasard

A Nîmes, les soirées furent également riches en émotion. Et, malgré une première partie de saison ratée à domicile, le NO a joué les troubles-fête jusqu’au bout. Pénalisé par une pelouse indigne de la Ligue 2, le coach Bernard Blaquart n’a pour autant pas renié ses principes de jeu. Une méthode qui a permis à son effectif de récupérer à l’extérieur les pions laissés à la maison. Si on trace une courbe « qualité de la pelouse/ résultats du NO » on s’apercevra d’ailleurs de la logique montée en puissance au long de la saison, lorsque le terrain de jeu redevenait digne de ce nom. Après six mois fous l’an dernier pour se sauver, Bernard Blaquart entamait pour la première fois une saison complète avec un groupe professionnel. Pour quel résultat ! Une moyenne de 1,71 point/match en 57 rencontres de Ligue 2. Au-delà des chiffres, du jeu, de l’envie, une capacité à ne jamais renoncer. Car les nîmois n’ont pas été épargnés par les blessures et absences majeures cette saison. Ils ont toujours su s’en relever. S’il y a une idée du collectif à retenir en Ligue 2 cette saison, c’est bien celle du Nîmes Olympique. Au sein duquel des individualités sous-cotées comme Téji Savanier, Renaud Ripart ou encore Anthony Briançon se sont chaque semaine un peu plus révélées.

http://maligue2.wpsite.fr/2017/05/24/bilan-reims-havre-de-favoris-a-petits/

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *