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Entretien ML2 – Lalaïna Nomenjanahary : « J’espère que l’on retrouvera la Ligue 2 »

Revenu de nulle part, le Paris FC affronte Orléans en barrages ce mardi soir. Un barrage aller entre le 3e de National et le 18e de L2, avant un retour prévu dimanche prochain. Pour ces deux affiches, les Parisiens devront se passer des services de leur ailier Lalaïna Nomenjanahary. L’ancien Lensois, arrivé l’été dernière dans la capitale, s’est blessé contre Créteil vendredi (déchirure à un mollet). Convalescent, il a accepté de revenir avec nous sur la saison de son club.

Lalaïna, comment avez-vous vécu cette saison en National ?

Sur la première partie de saison, nous étions 17e, dernier même. C’était dur, compliqué. Nous avons su renverser la tendance. Depuis décembre, nous enchaînons les succès, pour revenir devant. Nous sommes montés sur le podium à la fin de la dernière journée…

Comment expliquez ce revirement de situation et ce redressement spectaculaire ?

Malheureusement, je n’étais pas là au tout début de la saison. Mais je pense que c’est avant tout une question d’adaptation. L’effectif était composé quasi-exclusivement de nouveaux joueurs. Il a fallu du temps pour que la mayonnaise prenne. Elle a commencé à prendre en décembre.

Ce n’était donc pas une question de traumatisme lié à la relégation ?

Non, du tout, car par rapport à l’effectif que l’on avait, pratiquement aucun n’a connu la descente. Il n’y avait que des nouveaux joueurs, avec le même état d’esprit. Nous voulions dans un premier temps maintenir le club. Nous ne nous attendions pas à terminer sur le podium.

Les barrages sont donc totalement inespérés ?

Pas vraiment non plus. Dès que nous avons commencé à enchaîner les succès, on s’est dit qu’il fallait aller chercher le maintien. Puis, ça nous a permis de basculer sur l’objectif montée. Dès mars-avril, on s’est dit qu’il fallait la décrocher. Nous nous sommes accrochés. Et puis nous avons atteint notre but, à savoir le podium.

D’un point de vue personnel, ça vous permettra peut-être de retrouver la Ligue 2, si vous prolongez…

Exactement, c’est une belle opportunité. C’est vraiment dommageable que je ne puisse pas participer à ces matchs de barrages. J’espère vraiment que l’on retrouvera la Ligue 2 l’an prochain avec le PFC. On va tout faire pour en arriver-là. Pour nous, c’est un peu compliqué car nous avons pas mal de pépins physiques après Créteil. Reste que je pense que les gars vont faire le boulot.

Comment avez-vous vécu la saison d’un point de vue personnel ?

Il y a eu plein d’émotions. J’ai vécu des hauts et des bas au PFC. Je suis content d’en être arrivé-là. Je prends du plaisir depuis le début. Chacun essaye de tirer l’autre vers le haut.

« J’aurais aimé finir ma carrière à Lens »

Votre intégration a-t-elle été facilitée par les présences de Nanizayamo et de Madiani, vos équipiers à Lens ?

Heureusement qu’ils étaient là. Cela m’a permis d’être bien dans l’équipe. Car s’adapter à la vie parisienne, ce n’est pas simple. Avec tout ce qu’il se passe à Paris. Ils m’ont conseillé.

Vous avez continué à suivre le parcours de votre ancien club ?

Tous les jours, je suivais les résultats de Lens. J’ai encore Lens dans le coeur et je l’aurai toujours. J’ai eu mal au coeur suite à sa non-montée. C’est le football, il faut accepter, mais je reste dégouté pour eux. Sincèrement, j’aurais aimé finir ma carrière à Lens. Mais c’est la vie d’un footballeur. Tu peux rester ou non. Mon souhait, c’était de finir ma carrière à Lens. Mais ça n’a pas marché.

Allez-vous prolonger à Paris ?

J’ai signé un contrat d’un an lorsque je suis arrivé. Pour l’heure, les dirigeants sont focalisés à juste titre sur le barrage. Nous n’avons pas eu d’entretien. Cela se fera ultérieurement. Après, je me contenterai de ce que j’ai. J’ai aussi des soucis avec mon agent. Je ne voulais plus et je ne veux plus travaille avec. Il n’a rien fait pour moi, jamais. J’ai donc essayé de casser mon contrat, mais lui ne veut pas, à moins que je lui donne de l’argent. Il me menace même d’aller en procès. On verra ce que je trouve.

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