Leader de Ligue 2 pendant de longs mois, le Stade Brestois a chuté au 5e rang après 3 défaites de rang, dont 2 à domicile. Les Bretons se déplacent à Bourg-en-Bresse ce vendredi avec la ferme intention de repartir de l’avant. Mais ça sera sans leur gardien habituel. Joan Hartock, en méforme, sera remplacé par Donovan Léon. Le coach Jean-Marc Furlan l’a confirmé en conférence de presse.
« J’ai eu mes deux gardiens cette semaine. J’ai un projet, depuis le début de saison, sur ce poste. Je ne vais pas mettre l’épée de Damoclès sur la tête de Donovan, mais c’est bien lui qui va jouer. C’est une décision qui correspond à ce que vous ne pouvez pas connaître. Cela correspond à la vie du vestiaire. Je l’ai dit, il ne peut pas être sur 2 performances à domicile avec 3 buts de pris, et ne pas donner la chance à Donovan Léon, qui lui se maintient en forme. Tu es plus en Ligue 2 qu’en Ligue 1, avec 3 défaites, dans le projet de l’année prochaine, c’est de savoir si Donovan Léon a les qualités. Et aussi ce que la vérité du vestiaire détient.«
Le technicien du SB29 est ensuite revenu sur la mauvaise passe actuelle de sa formation. Une mauvaise passe prévisible…
« L’investissement des joueurs, la solidarité, leur nombre d’occasion… Sincèrement, je l’ai souvent dit. Quand tu as 20 ans d’expérience avec des groupes pros, et que tu vois que tu es premier pendant 5 mois, mais que tu regardes les matchs, que tu rentres à la maison et que tu dis : « Il y a quelque chose qui ne va pas, on est premier, on gagne 1-0, 2-0, on a beaucoup de réussite par rapport au nombre d’occasions, des joueurs qui avec leur solidarité prennent beaucoup de points », tu te dis, « Jean-Marc, ça va te tomber sur la gueule… » C’est au moment où l’on a le plus d’occasion, où les joueurs sont le plus au point, au moment où les adversaires ont essayé d’exister, que tu manques d’efficacité. C’est ainsi que tu dois savoir que, quand tu joues dans ce sport, oublie de dire que le sport est juste.«
Même si les Brestois n’ont plus leur destin entre leurs mains, les joueurs y croient encore dur comme fer. Jean-Marc Furlan l’assure :
« Sincèrement, je sais que les garçons feront l’impossible. Ils ont envie. Ce groupe est comme ça. Ce groupe mérite d’être suivi. Les supporters l’ont compris. J’ai été très agréablement surpris de l’adhésion des supporters contre Amiens et Nîmes. Ils ont compris. Ils ne s’arrêtent pas qu’au résultat sec. Ce groupe a envie, vraiment. Si tu as la moitié de l’équipe qui est en pleurs, et qu’il faut les calmer en tête à tête, car c’est chaud, c’est parce qu’ils veulent la Ligue 1. J’ai confiance sur leur investissement.«
Source : Site officiel de Brest
http://maligue2.wpsite.fr/2017/05/11/grougi-brest-nest-devenu-nul-a-chier/
