Là où Michel Der Zakarian préfère être « devant que chasseur« , Jean-Marc Furlan voit en cette fin de règne l’occasion de disparaître dans l’ombre et devenir à son tour chasseur. Mais alors, messieurs, que faut-il être ? Que faut-il faire dans cette Ligue 2 ?
« Mieux vaut être devant que derrière. » C’est la réponse de normand par excellence. A 9 journées de la fin, une telle réplique paraît logique. Un rang n’a que peu d’importance les 3 quarts de la saison. Mais une fois abordé le sprint final, ou la dernière ligne droite, alors il prend tout son sens. Il offre un avantage psychologique indéniable. Il résulte souvent d’une dynamique positive. Un (re)gain de forme intéressant à quelques encablures de l’arrivée.
Certaines formations, comme Reims, semblent s’accommoder à merveille de ce leadership. Les Rémois la savourent. D’autres, comme Brest, se voient soulager une fois repris par le peloton des favoris. La première banderille finistérienne fut longue. Elle lui promettait même l’élite courant février. A tort ? Peut-être. L’impression visuelle était tronquée. Seul Jean-Marc Furlan (comme souvent) avait vu juste : « Je ne sais pas où mon équipe peut aller. Je ne connais pas encore sa réaction« , nous confiait-il à l’issue de la victoire 1-0 à Valenciennes. Le trône a pompé beaucoup d’énergie au SB29. Se mettre à l’abri du vent lui permettra-t-il de retrouver des couleurs ? Le chasseur aura-t-il raison du nouveau chassé ?
Quoi que, toute cette histoire de chasseur-cassé pourrait en accoucher d’une nouvelle, dès ce lundi. Une victoire, et Lens prendrait la position envieuse (ou pas) de chassé, avant de défier un chasseur (Reims), samedi prochain (30e journée). Un interminable recommencement !
© Crédit photo : Olivier Stéphan
http://maligue2.wpsite.fr/2017/03/13/gael-angoula-jai-pris-decision-liberatrice-suite-de-carriere/
