Sekou Baradji compte 113 matchs de Ligue 2, dont 91 titularisations. Après une saison pleine au VAFC, le milieu de terrain franco-malien n’a pas pu poursuivre l’aventure avec le club du Hainaut, se retrouvant sans club depuis cet été. Une situation particulière pour un joueur ayant disputé la majorité des rencontres de la saison dernière et ayant contribué au maintien de sa formation en Ligue 2. Après plusieurs mois de silence, Sekou Baradji s’est confié sur les raisons de sa période de chômage.
MaLigue2 : Mentalement et physiquement, où en êtes-vous aujourd’hui ?
Sekou Baradji : Je suis toujours en recherche d’un club. Je ne suis pas seul sur le marché, j’espère que les clubs qui ont pris des contacts se manifesteront concrètement. J’ai pu me préparer avec mon préparateur physique pendant six mois, et je suis fier de voir que je suis toujours affûté physiquement, malgré le fait de travailler seul, sans l’encadrement d’un club. J’ai envie de jouer au foot, j’aime le foot ! Cet été, je voulais resigner à Valenciennes mais ça ne s’est pas fait.
Cette envie n’était pas réciproque ?
Lors du dernier mercato d’hiver, j’avais eu deux offres concrètes, pour l’étranger. Le club avait dit que j’étais un joueur intransférable. Comme je n’avais plus d’année avec Valenciennes, j’ai demandé une proposition de futur contrat. C’était prévu que je prolonge pendant deux ans, le coach comptait beaucoup sur moi. Mais, j’ai attendu quatre mois pour recevoir quelque chose, et on m’a seulement proposé une offre par SMS ! Avec une baisse de salaire. Alors que j’étais intransférable… Entre temps, on arrive à se maintenir sportivement. Je n’ai pas eu d’autre offre que par SMS, ce qui n’a aucune valeur juridique. Mais dans mon esprit je restais à Valenciennes. J’ai reçu d’autres offres de clubs en début de mercato, que j’ai repoussé. Au final, rien ne s’est conclu avec Valenciennes et j’ai seulement été informé que je ne pourrais pas prolonger tardivement. En fin de mercato, il était trop tard pour qu’un nouveau club se manifeste, je me suis retrouvé au chômage.
Comment expliquez-vous qu’après cette année pleine vous n’ayez pas pu retrouver un challenge sportif ?
Je n’aurais jamais pensé me retrouver dans cette situation. Ca a été un mercato particulier, dans le sens où les clubs de Ligue 2 se sont renforcés assez rapidement et, à partir du moment où Valenciennes a retiré son offre, il était trop tard. Les clubs n’attendent pas les dix derniers jours pour prendre leurs joueurs, surtout à mon poste il n’y avait pas beaucoup de mouvements cet été.
« Je me suis senti trahi »
Vous en voulez à Valenciennes ?
Quand on dit à un joueur qu’il est intransférable en janvier, qu’ensuite on lui fait une offre de contrat par SMS, et que lorsqu’on la demande par mail pour la rendre officielle on ne reçoit pas de réponse, il y a quelque chose qui cloche. Sur le début, je ne l’ai pas mal pris car d’autres clubs étaient intéressés mais dans ma tête j’avais mes deux ans à Valenciennes. Et, finalité, je me retrouve sans rien et perd six mois de ma carrière. Ce sont les aléas du football mais je me suis quand même senti trahi.
Les messages positifs des supporters valenciennois ont du vous faire chaud au cœur ?
J’ai toujours mouillé le maillot, le public a été chaleureux dès lors qu’il a appris à me connaître. Les supporters savaient que je voulais rester au club, j’ai toujours été respectueux de mon contrat. J’aime le foot, ce n’est pas une question de détermination, pour moi m’entraîner et me donner à fond est quelque chose de normal. Je regrette simplement cette fin.
A ce jour, quel type d’offre peut donc vous intéresser ?
J’ai eu de bonnes et mauvaises expériences à l’étranger, il faudrait que ce soit un projet costaud pour me faire bouger. Mon challenge est de retrouver les terrains en Ligue 1 ou en Ligue 2.
C'est un super joueur! Je ne comprends pas qu'il ne soit pas déjà dans un autre club de d2 au minimum.
à Dijon il avait un gros abattage.......
La roue tourne!!!