Arrivé cet été à Troyes, Jean-Louis Garcia fait désormais l’unanimité. Pourtant, ses débuts ont été compliqués. Le Troyes de fin juillet-début août, avec 2 victoires lors des 2 premières journées et une élimination en Coupe de la Ligue, n’a rien à voir avec cette magnifique équipe troyenne, plaisante à voir jouer. 2e de Ligue 2, l’ESTAC compte sur un coach qui s’est servi de son expérience passée et d’une direction totalement en phase avec lui. C’est ce qu’il confie chez nos confrères de France Football :
« Je me suis notamment servi des leçons de mon passage à Lens. Gervais Martel avait été formidable… il m’avait donné un contrat de 4 ans. Il me répétait : « Ne t’inquiète pas, on a le temps de monter. » Mais, très vite, je me suis rendu compte que ce n’était pas la réalité. […] Ici, j’ai senti beaucoup de sincérité de la part du président Masoni. Il m’a tenu un discours honnête : il y aura tellement de changements que je ne peux pas vous demander la remontée immédiate. Mettez en place le projet, reconstruisez un groupe pour qu’à la fin du championnat, fort de quelques ajustements, on se positionne la saison suivante comme une équipe qui jouera la montée. C’était clair et précis. De fait, après nos 2 premières défaites, mon président est resté hyper zen. Quel confort de sentir cette confiance ! Cette sérénité. »
Sur sa personnalité, Jean-Louis Garcia a conscience d’être quelqu’un de très pointilleux : « Je suis exigeant, perfectionniste, chiant, casse-couilles même ! Mais quand il y a la joie de bosser ensemble, l’exigence est plus simple à demander. Je l’avoue, je ne sais pas déléguer le terrain, j’ai du mal à confier un entraînement où l’on va travailler la stratégie et l’organisation. J’ai besoin d’être au coeur du terrain. C’est mon kiff.«
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