Championnat

Le Stade Brestois tombe sur mastoc Bostock !

Plus besoin de s’en convaincre. John Bostock est un bijou à lui tout seul. Un bijou que le RC Lens peut remercier, semaine après semaine. Le milieu anglais a donné le tempo à un Racing souvent plaisant, parfois en difficulté, mais toujours dangereux.

Le 15 Sang et Or délivrait une merveille de corner pour la tête victorieuse de Dusan Cvetinovic (0-1, 23e). Bien aidé, il est vrai, par la sortie ratée d’un Joan Hartock peu inspiré ce lundi soir. Puis, dans le creux d’une seconde période moins transcendante et alerte, la recrue phare de l’été prenait ses responsabilités. Un tir soudain des 20 mètres sur le poteau. Mais la réussite se provoque. Le ballon revenait sur Cristian Lopez qui, en renard des surfaces, suivait parfaitement pour glisser le cuir dans les cages vides (1-2, 72e).

Brest peut compter sur Maupay

Entre temps, le Stade Brestois avait eu sa chance. Pressés, bousculés, les Finistériens réussissaient à sortir le bout de leur nez dans le dernier quart d’heure de la première période. Après avoir chauffé Nicolas Douchez (33e, 36e) sur une tête de Steeven Joseph-Monrose puis une frappe de Bryan Pelé, le SB29 trouvait la faille. Julien Faussurier décalait idéalement un Pelé qui n’avait plus qu’à centrer pour Neal Maupay. L’attaquant prêté par Saint-Etienne se chargeait du reste. Une talonnade pleine de sang-froid et une égalisation pour venir soulager un leader en souffrance (1-1, 38e).

Douchez préserve les intérêts lensois

Dans la foulée, Neal Maupay avait le but du K-O avant la pause. Mais Nicolas Douchez s’interposait parfaitement. Comme la marque d’une générosité extrême et d’un sens du devoir, John Bostock venait se frotter au buteur brestois. Juste après avoir perdu le cuir. Le professionnalisme parlait. Puis, après le repos, le rythme retombait. La tension, elle, restait à son paroxysme. Les blocs se densifiaient. Les espaces devenaient moins évidents. Mais aucune des 2 formations ne fermait le jeu. Sur coup-franc, Cristian Battocchio tombait sur une main ferme d’un Douchez impérial. Puis, l’éclair de John Bostock passait par là. Lopez aussi. Brest cédait logiquement. Incapable de réagir et de venir gêner une arrière-garde artésien pourtant friable.

Si la défaite n’empêche pas le Stade Brestois de finir la 13e journée de Ligue 2 en tête (25 points), les Sang et Or effectuent un sacré rapprochement. Les hommes d’Alain Casanova reviennent en 6e position (21 points) à un point du 3e Amiens.

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