Auxerre a sombré, ce samedi à domicile (0-4, 13e journée de Ligue 2). Les Bourguignons ont lourdement chuté face à Niort. Lanterne rouge de Ligue 2, les Icaunais vivent un début de saison cauchemardesque. La suite promet d’être rude. Cédric Daury le sait. Mais le technicien de l’AJA refuse de céder à la panique. Son discours se veut calme, posé, et plein de sagesse.
Quel est votre sentiment à l’issue de ce revers. Emprunt de tristesse ?
C’est forcément une grosse déception. On a affiché trop de manques pour espérer quoi que ce soit. Nous étions partis dans de bonnes dispositions. Elles n’ont pas duré longtemps. Nous n’avons pas eu les ingrédients suffisant pour combler nos manques. Nous étions en-dessous. C’est le lot des équipes mal en point. Quand ça tourne vinaigre, on ne parvient pas à inverser cette tendance. Les joueurs sont conscients de leurs manques.
Que devez-vous faire pour remédier à ces carences ?
Il faut redoubler d’effort, de travail, et assumer. Il ne faut pas tourner dos à la réalité que ça va être un long combat. Il faudra assumer les choses. C’est quelque chose dont on doit se relever. Les gros coups dur, dans la vie, tout le monde en a. Il faut que l’on soit des hommes.
La place de lanterne rouge, qu’en pensez-vous ?
Pour le moment, on est derniers. C’est qu’il y a des raisons et des manques. Mais on ne sera pas dernier à la 38e journée, même pas dans les relégables. Il faut en être persuadés. Il faut être solides, très costauds. Mes gars n’étaient pas forcément prêts à vivre tout cela. Il faut grandir vite.
« Je prône le travail et la solidarité »
A la fin de la rencontre, la tension est montée entre Gaëtan Courtet et des supporters…
Il y a des situations de tension que l’on n’aimerait pas vivre, mais qui sont logiques par rapport à notre situation. Il y a de la déception. Cela amène de la nervosité. Je prône du travail et de la solidarité. Il n’y a qu’à ce titre là qu’on obtiendra ce qu’on doit obtenir. On doit accepter la déception des gens. Mais ces derniers doivent savoir que les joueurs sont très touchés. On n’est pas dans le mauvais vouloir. Il n’y en a pas. Je l’affirme, très clairement. Bien entendu, il y a des manques et des insuffisances. Pour l’heure, on peut comprendre la grande déception des supporters. On ne règlera le souci qu’avec de la solidarité. Que les gens marquent leur mécontentement, ça ne me choque pas. Nous devons accepter les règles de notre sport.
Allez-vous rediscuter de ce revers avec vos joueurs ?
Oui. Il faut purger ce côté-là. Il ne faut pas qu’il y ait de non-dit et de nervosité. Il faut garder beaucoup de forces pour les choses importantes. Et c’est la progression, de rassembler nos forces. Car, le prochain match, on va chez une équipe de tête (Amiens). On aura la Coupe, mais aussi après la réception de Lens, qui est la meilleure équipe de notre championnat.
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la méthode couettes ??