A l’instar du Havre, Troyes reste sur une série de 4 victoires de rang. Les Aubois, relégués en Ligue 2 à la fin du printemps dernier, ont mis quelques semaines à s’adapter et à trouver le bon rythme. Jean-Louis Garcia a trouvé le juste équilibre d’un effectif qui, semaine après semaine, se montre convainquant dans tous les compartiments du jeu. Et se trouve justement récompensé.
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Et de 4 ?
Oui, c’est la 4e de suite. C’est une grande satisfaction. Surtout que le score ne reflète pas la physionomie et notre domination. Forcément, il faudra savoir se mettre à l’abri quand on domine un match comme cela. Car, à la fin, notre adversaire peut très bien égaliser sur un coup du sort. On parvient à gagner les 2 matchs à la maison. On a produit un jeu, par séquence, de très grande qualité. Je suis très fier de mon groupe, de mon équipe. L’aventure continue.
Jusqu’où pouvez-vous aller ?
On ne se donne pas de limite. On se projette au match à venir. Mais, ce soir, il y a beaucoup de satisfaction. J’espère que ce type de performance va faire revenir les gens au stade. Car on a besoin de plus de soutien, et plus de monde au stade de l’Aube.
Il existe aussi et surtout une satisfaction de ne pas prendre de but depuis quelques matchs. Un secteur défensif qui fonctionne à merveille.
On est bien dans tous les secteurs. Quand on regarde le match, nous avons été très bon offensivement. On est très bien organisés, solides. Mais c’était le cas avec toutes mes équipes entraînées. On cherche à produire beaucoup de jeu. On l’a montré avec cette première période. Quand tu as souvent le ballon, tu passes moins de temps à défendre. J’avais présenté le match en ne parlant pas d’animation offensive. Si on oubliait les fondamentaux dans la rigueur tactique, dans la récupération, on pouvait être en danger. Mes garçons sont réceptifs. Très longtemps, dans ce championnat, on a marqué des buts, mais on en concédait. Depuis 3 matchs, on a réglé ce problème. Il ne faut pas se relâcher. Mais c’est une des clés pour être ambitieux. On défend bien, mais on n’est pas une équipe à vocation défensive.
Cet équilibre, vous êtes contents ? Cela valide votre travail ?
C’est le boulot du coach. Une équipe, un nouveau groupe, c’est un puzzle. Il faut mettre les pièces au bon endroit. il faut trouver les complémentarités, les complicités. Je travaille beaucoup par paire. On a une organisation stable depuis le début de saison. J’avais réclamé un peu de temps durant les 2 premiers mois. Ce qui est extraordinaire, c’est que j’ai un groupe qui vit bien ensemble. Il n’y a pas d’état d’âme. J’ai plein de solutions qui se dégagent. Même si j’ai une équipe type en ce moment. Il faut garder cette mentalité.
A Orléans, vous attendez-vous à ce même type de match ? Un match piège ?
Dès lundi, on est dans la remise en question. Et dans la préparation de ce match avec la plus grande humilité. On n’a pas la marge, pas assez de recul, pour arriver la fleur au fusil à Orléans. Sinon, nous allons être sanctionnés. Nous devons garder cette rigueur, cette solidité. On joue un adversaire qui aura besoin de points. Si on relâche un peu au niveau de la rigueur, de l’investissement et de l’engagement, on sera en danger. Mais il n’y a pas de signaux qui me laissent à penser cela à l’instant.
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J'ai quite Troyes à cause du boulot et depuis plus de vingt ans je soutien toujours mon équipe. Quelle tristesse de voir les gens rester chez eux quand on a la chance d'avoir une équipe et un stade comme celui de Troyes . Levez vous bande de marmotte et allez soutenir votre ville et votre club !
On a été berné l' an dernier Même pas un place gratuite avec l'abonnement Bravo Masoni