La reprise de la Ligue 2, c’est un peu comme le début de tes vacances. Tu les attends, les désire plus que tout. Tu ne rêves que de soleil, de chaleur, de bien-être et de relaxation. Le D-Day arrive. Tu quittes ton bureau un peu plus tôt. Tu chambres tes collègues, un petit « Allez, à dans 3 semaines » avec la main levée mais le regard déjà fixé sur la porte de sortie. Sourire de circonstance, tu entres dans un état second.
Moé, mais vendredi soir, c’était plutôt la gueule que tire ta copine lorsque, subitement, tu sors le coup de la panne. Tu restes sur ta faim. Beaucoup de promesses mais rien de concret. Seulement une grande gueule et une réussite proche du néant. Un coup sacrément raté.
Vendredi (et samedi), c’était aussi la tronche tirée lorsque tu débarques dans la chambre délabrée d’un hôtel réservé au hasard du net. C’est beau en photos. En vrai ? On frôle le rire démentiel, la crise de folie. Avec une dose de retenue pour ne pas hurler de désespoir.
Lâchez-vous messieurs ! Ne bétonnez pas si tôt. Du coup, au lieu de vanter les mérites d’une division à laquelle nous croyons, vous donnez du grain à moudre aux détracteurs, à qui l’on ne peut donner tort. Vous nous avez livré de sacrées purges. Alors on sort de l’extra-sportif (carton rouge au Tours FC) et on ne peut défendre l’indéfendable. Heureusement, vous n’êtes pas le coup d’un soir. La Ligue 2 reste chouette comme destination. Montrez-le nous… En attendant, oui, la Ligue 2 a raté sa rentrée des classes et, nous, notre départ en vacances.