Personne n’en menait large à la rédaction de Maligue2.fr, vendredi soir. Du moins avant 21h40. Avec une confortable avance sur la zone rouge, Laval semblait tranquille jusqu’à l’issue de la saison. D’ailleurs, nous n’avions pas jugé bon de mettre les Tango dans notre fameuse course au maintien. A 21h40, pourtant, Laval ne comptait plus qu’une longueur d’avance sur cette repoussante 18e place.
Nous n’irons pas jusqu’au soulagement devant la « remontada » lavalloise et au succès sur le fil 2-1 face à Evian. Mais les joueurs de Denis Zanko nous évitent de nous en mordre les doigts. Se mordre les doigts ? L’ETG pourrait se mordre bien plus. Premier relégable depuis vendredi, donc, le club haut-savoyard est au bord de basculer dans le néant. Malheureusement, nous possédions davantage de motifs de crainte que d’espoir voici quelques semaines. Triste de les voir se confirmer…
Dans cette 34e levée de Ligue 2, 2 autres rencontres ont basculé en l’espace de quelques minutes. Elles concernaient la course au podium. Quoi que Valenciennes pouvait s’estimer sauver en l’emportant devant Clermont. Mais les Nordistes ont craqué au Hainaut. Après avoir ouvert le score, ils ont subi la révolte auvergnate symbolisée par le but victorieux inscrit dans le temps additionnel (1-2). Cruelle désillusion. De son côté, le CF63 souffle et reste en course au podium, avec 2 points de retard sur Metz.
Metz se retrouve en position de chassé. Pas idéal alors qu’un Lens-Metz se profile à l’horizon (38e journée de Ligue 2). Surtout, Metz n’a quasiment plus aucune chance de revoir la 2e place. Après avoir été mené, Nancy s’est rebiffé et à fait exploser la défense havraise. Les conséquences se veulent multiples : l’ASNL chipe la première place à Dijon. L’ASNL a un pied et 4 orteils en L1. L’ASNL garantie une lutte acharnée pour la 3e place. Car Le Havre avait l’occasion de mettre le 4e à 2 longueurs, Lens et le Red Star à 3 ainsi que Clermont à 4. Il n’en est rien. Tout se beau monde se tient à 2 unités.
Cette journée, contrairement aux précédentes, à redistribué les cartes. En haut, comme en bas, les outsiders se réveillent. Metz et Lens ? On ne leur donnait que 2 petites étoiles pour grimper dans l’élite. Comme quoi, la vérité d’un jour…
