En clôture de la 26e journée de Ligue 2, Valenciennes a pris sa revanche à Lens (1-0) dans le derby après avoir perdu le match aller au Hainaut sur le même score. Après une première période emballante où Nuno Da Costa s’est montré décisif en trompant Vachoux de près, les Nordistes ont par la suite beaucoup subi après le repos, mais sans jamais craquer. Une victoire qui relance VA dans la lutte pour le maintien, qui compte désormais 5 points d’avance sur la zone rouge. Il s’agissait également de la première victoire de l’entraîneur Faruk Hadzibegic depuis son arrivée. Un coach évidemment satisfait en conférence de presse d’après-match.
« Je veux féliciter mes joueurs car on a rien volé. La victoire est méritée, même si on a souffert. Je suis fier de mon équipe. Je suis extrêmement satisfait qu’au-delà de gagner le match, on a jamais fermé le jeu. Évidemment en 2e période c’était plus compliqué car Lens nous a bien pressé. Je voudrais remercier les supporters d’être venus si nombreux dans ce derby car c’était important. On est quitte avec Lens qui avait gagné chez nous à l’aller. Vu notre qualité de jeu démontrée en première période, on devrait viser autre chose que le maintien. C’était trois points très important pour se sauver en tout cas ce soir. C’est une victoire qui compte car Lens est une belle équipe, avec un beau public et un beau stade. Antoine Kombouaré mène cette équipe d’une main de maître et j’espère qu’ils vont monter. De mon côté, j’ai hérité d’une belle formation. On a beaucoup de qualité et de vitesse en attaque. Mais pour se maintenir, on ne peut pas que viser la contre attaque. Je ne peux pas dire qu’on est soulagés ce soir car il faut attendre les rencontres à Tours et contre Sochaux pour en savoir plus. Mais cette victoire va amener de confiance, du calme et de la capacité d’écoute des joueurs. Quand tu gagnes à l’extérieur, tu sors avec la tête sort beaucoup plus libre. L’équipe est jeune et a des qualités mais il ne faut pas se prendre pour des autres. On a mis la barre assez haut et il ne faut plus la redescendre.«
Au stade Bollaert-Delelis, propos recueillis par Dorian Waymel
