La sensation de cette 21e journée de Ligue 2. Dans le froid persistant du Hainaut, sur une pelouse aux allures de patinoire, Valenciennes l’a enfin fait. Remporter un succès à domicile. Le dernier remontait à mai 2015. Alors autant dire qu’à Metz, ce matin, c’est la mine des mauvais jours.
« Ce n’est pas une surprise de s’incliner », commentait Philippe Hinschberger à l’issue de la partie. Pas vraiment, en effet. Mais après 20 minutes de jeu, le Hainaut comprenait assez bien qu’à ce rythme, Metz en passerait facilement 3 à un VAFC inoffensif, apathique et peureux. « Dans la tête des joueurs, ne pas gagner à la maison jouait. Y compris avant la rencontre où j’ai senti moins d’ébullition que d’habitude », expliquait Nicolas Rabuel.

Diarra fait plier Metz !
Sigamary Diarra égalisait dans la foulée (1-1, 37e), puis Aloe touchait du bois (40e). Metz était prévenu. Le repos devait remettre tout à plat. Sauf que derrière, l’animation offensive mosellane a annihilé leurs chances de revenir. Le FCM n’a aucune marge de manœuvre cette saison. Le 17e a mené la vie dure à un 5e qui n’en affichait que l’étiquette. Dieu que cette Ligue 2, faible, se trouvait alors bien résumée. Sans imagination ni percussion (un poil plus à VA), les 2 formations ont proposé un spectacle à peine plus entraînant en 2e mi-temps. Quelques frappes envolées non cadrées. De petites parties de billard dans les 2 surfaces. Des approximations à la pelle. De quoi regretter une belle soirée au chaud sous la couette.

Laurent Mazure


