Une faillite. Un week-end malheureusement historique. La Ligue 2 ressort rincée de ce 8e tour de la Coupe de France. Dans tous les sens. Rincée physiquement et psychologiquement. Epuisée et abattue. Après 5 éliminations au 7e tour, 7 ont pris la porte avant les 32es de finale. Il ne reste donc plus que 8 représentants de notre championnat.
Sans forcément entrer dans les détails, voici 3 raisons fondamentales d’un tel échec. La première est la plus évoquée. Le niveau général d’une Ligue 2 en constante déliquescence. La faute à une L1 qui perd ses meilleurs éléments et qui vient piocher ici et là dans l’antichambre. Un grand marché ouvert où il ne reste plus grand chose après dévastation. Cruel mais logique.
La faute également à un calendrier démentiel ! 4 matchs en 14, 13 voire 12 jours pour les moins chanceux. Certes, un footballeur professionnel doit être en mesure d’enchaîner ces rendez-vous. Les effectifs sont suffisamment large pour pallier aux blessures, méformes. Quoi qu’au final, cela rejoint le premier point. Le niveau général baisse, celui des suppléants aussi… un cercle vicieux. Et puis la période n’est guère propice à enchaîner. Même si la douceur là aussi historique d’un début décembre ne plaide pas vraiment en faveur des pros.
Enfin, avouons-le, cette Coupe de France est-elle prise au sérieux alors que l’on bataille semaine après semaine pour accéder à l’élite, ou ne pas être rétrogradé en National ? Aucun ventre mou, ou presque (Brest, mauvais élève). Dijon, Nancy et Metz sont passés à la trappe. Les 3 premiers de L2 qui ont survolé la première moitié de saison. Dans les piégés, on y retrouve Nîmes, lanterne rouge, le Paris FC, antépénultième. Ceux-là ont mieux à chasser que de passer un voire 2 tours et se faire sortir par un gros, ou par un petit. Au choix.
Bref, nous tentons de trouver quelques excuses, quelques explications, plutôt. En fait, seul le terrain parle. Seul le résultat permet, ou non, de dédouaner cette Ligue 2. Et ce lundi matin, nous lui sortons le carton rouge.