Depuis la prise de fonction de Gervais Martel en août 1988, le RC Lens a connu 21 entraîneurs différents. Parmi eux, seulement 6 ont dépassé la barre symbolique des 100 matchs toutes compétitions confondues. Le dernier en date ? Antoine Kombouaré, bien entendu. Le technicien kanak, arrivé à l’été 2013 au Racing, a gagné pour sa 100e contre Nancy à Bollaert il y a 3 semaines (1-0, 13e journée de Ligue 2).
Pourtant, il est l’entraîneur, dans ce cercle très fermé des 6, à posséder le plus mauvais bilan. En effet, en 102 parties sur le banc Sang et Or, l’ancien Parisien a connu 34 succès (28 en championnat), 28 nuls et 40 défaites (34 en championnat). De fait, un tiers des matchs de l’entraîneur lensois se solde par une victoire. A noter qu’en Coupe de la Ligue et Coupe de France confondues, le RCL reste sur 4 éliminations de rang dès son entrée dans la compétition.
Par comparaison, on peut évoquer Jean-Guy Wallemme, dernier coach à avoir passé la barre des 100 (108 précisément). Depuis le bord du terrain, il avait connu 40% de victoires. C’est sous la coupe de Daniel Leclercq, champion de France 1998 avec Lens et vainqueur de la Coupe de la Ligue en 1999 (les 2 seuls trophées du club) que le pourcentage de victoires fut le plus élevé. Le Druide gagnait plus d’une fois sur 2 (52%).
Le pourcentage de victoire des entraîneurs lensois ayant dépassé les 100 matchs :
Antoine Kombouaré : 33% (102 matchs)
Jean-Guy Wallemme : 40% (108 matchs)
Francis Gillot :43% (128 matchs)
Joël Muller : 40% (161 matchs)
Daniel Leclercq : 52% (103 matchs)
Patrice Bergues : 41% (156 matchs)
On aura beau nous dire qu'il fait avec les moyens qu'il a, depuis son arrivée c'est lui qui choisit ses joueurs et les résultats sont inversements propoprtionnels au salaire du coach.. Kombouaré s'est planté une première fois en se voyant déjà en Champion's League grâce à un miliardaire azéri et en réclamant des émoluments correspondant et il s'est planté définitivement en rentrant finalement dans le système de mensonges lensois, malgré un temps de réflexion passé au golf. Errare humanum est, perseverare diabolicum !