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Denis Renaud : « Un coach qui ne gagne pas est un coach en danger »

Paris s’enfonce. A domicile face au Red Star ce samedi (14e journée de Ligue 2), les Parisiens ont enchaîné une 2e défaite d’affilée, la 3e de la saison, pour 10 nuls et une victoire. Relégables, les protégés de Denis Renaud ne parviennent plus à faire la différence. Le coach se sent bien évidemment en danger mais promet de continuer à tout donner tant que le club lui maintiendra sa confiance.

Quel est votre sentiment suite à cette défaite ?

Cela a été un match où nous avons été beaucoup trop pauvres dans le domaine technique pour exister. Nous avons été trop imprécis, nous avons manqué de vitesse d’exécution. On peut difficilement penser à la victoire. Bien évidemment, c’est frustrant de prendre un but à 4 minutes de la fin. Mais dans le domaine technique, nous étions inférieurs à l’adversaire.

Etes-vous inquiets suite à ce revers ?

J’ai horreur de parler de cela. Mais quand tu présentes une équipe du PFC avec 6 joueurs cadres sur le côté. Cela se voit au fur et à mesure. On ne peut pas se cacher derrière. Il nous a manqué des choses à certains postes. Il faut espérer que certains joueurs puissent revenir. Nous sommes relégables. On n’a pas goûté à la victoire depuis de longues semaines. Forcément, il y a des zones d’inquiétudes. Je ne connais pas d’autres recettes que de redoubler de travail, de ne pas s’arrêter. Il faudra, dans le domaine psychologique, que l’on soit très performant.

Il y avait un manque d’agressivité des 2 côtés. On a moins senti que c’était un derby…

Non. Mais après, comme je le dis souvent, le derby, tu as envie de le gagner pour les supporters, les dirigeants, l’environnement. C’est jouissif de gagner un derby. Mais il faut toujours le remettre dans le contexte du championnat. Aujourd’hui, nous devons gagner. Psychologiquement et d’un point de vue arithmétique.

Dans votre situation, le match de Oissel, en Coupe de France, est-il piège ? Allez-vous faire tourner ?

On a une semaine pour penser à cette Coupe de France. Mais on connaît tous la difficulté de ces matchs-là. Lors du prochain entraînement, on préparera Bourg-en-Bresse. Et entre maintenant et Bourg, il y a Oissel. Nous n’aurons pas le droit d’être défaillant. Le côté positif, de la soirée, c’est que j’ai trouvé des joueurs qui avaient du répondant. Les garçons n’ont pas lâché.

Etes-vous surpris par le niveau affiché par le Red Star ?

Aucunement. On regarde quand même les rencontres. J’avais dit que c’était une équipe solide défensivement et, dans le domaine technique, de faire des choses intéressantes.

Vous jouez le maintien. Mais avec ce bilan, vous sentez-vous en danger ?

Je suis très franc. Aujourd’hui, un entraîneur qui ne gagne pas est un entraîneur en danger. Moi, ce n’est pas grave. Je travaille pour faire en sorte pour que le club avance. Je bosse. Je passe ma vie, comme tous mes collègues entraîneurs, à essayer d’avancer, à travailler. Je suis comme un joueur, je suis compétiteur. Je veux gagner. Mais ma carrière passe derrière tout. Oui, on va parler des 3 défaites que l’on a. Aussi des 10 nuls. De la frustration sur certains matchs. Mais le constat est là.

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