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Albert Cartier : « Attaquer, tout le monde peut. Défendre, tout le monde doit »

Sochaux enchaîne et se rassurer. En battant Nîmes 2-0 aux Costières ce vendredi (14e journée de Ligue 2), les Lionceaux sont sorties de la zone de relégation. Une première victoire mais la route reste longue, comme le souligne le coach Albert Cartier.

Une belle victoire en terre nîmoise ?

Oui. Nous avons globalement bien maîtrisé la première période. La 2e fut plus équilibrée et la possession du ballon était partagée. Nous avons effectué une belle entame de match, en étant très haut et en essayant de monopoliser le ballon. Sans pourtant être productifs. Donc après le repos, nous avons surtout été plus réalistes.

Nous n’avons pas vu jouer une équipe relégable…

On a vu un groupe, des garçons qui ont envie de jouer ensemble, de faire les efforts ensemble. Les garçons ont retrouvé l’envie de se battre. Dans cet état d’esprit là, et avec celui-là, on sortira de la zone rouge.

Vous étiez venus pour les 3 points ou un nul aurait été satisfaisant ?

Nous étions venus pour progresser. Notre souci, c’est d’améliorer notre point faible. Les gens veulent être dans la continuité, c’est-à-dire faire une série. Mais la continuité, c’est améliorer le point faible du dernier match. On vient ici pour améliorer notre point faible. On les a identifiés. C’est le point du dernier match de chacun.

Quel a été le point faible de votre équipe dans ce match ?

Le jeu vers l‘avant en première intention. Nous voulions jouer vers l’avant, mais l’adversaire fermait plus vite. J’aime la possession du ballon comme tous les amoureux de football. Mais à condition qu’elle soit verticale. Mais ce n’est pas toujours simple. Quand on peut le faire, il faut le faire. Puis, la 2e chose, j’ai trouvé que Sochaux a du potentiel offensif. Je leur ai dit de montrer ce qu’ils montrent à l’entraînement. Les autres le voient ? Non. La preuve, les autres disent que nous ne marquons pas. Il n’y a pas d’interdit sur le plan offensif. Attaquer, tout le monde peut. Défendre, tout le monde doit. C’est ma devise.

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