Président du Tours FC, Jean-Marc Ettori, ne tire pour l’heure aucun bilan après 13 journées de Ligue 2. 12es, les Tourangeaux affichent souvent de belles promesses, sans parvenir à les concrétiser d’un point de vue mathématiques. Le patron du TFC donne quelques explications :
« Andrea, l’adjoint de Marco Simone pense que nous sommes l’équipe professionnelle la plus jeune en Europe. Il faut donc de la patience avec ce groupe qui est équilibré avec des joueurs expérimentés qui sont des valeurs sûres, mais aussi avec une jeunesse pleine de talents. Cet équilibre doit nous permettre d’être à terme plus ambitieux et plus performants en championnat. Fabrice Bertone et moi-même avons œuvré tout l’été dans ce sens en concertation avec Marco et son staff. Dans le championnat de L2 tout va vite, très vite et dominer n’est pas gagner comme nous avons pu le voir lors du match contre Le Havre en prenant un but a la vingt-et-unième seconde et en ne réussissant pas à égaliser malgré une dizaine d’occasions franches ! Tout le monde peut battre tout le monde et être battu par tout le monde. A ce stade de la compétition, le tiers pour être précis, nous sommes douzièmes au classement et donc nous ne sommes pas à notre place. Une 8eme place, objectif avoué de la saison, me parait plus conforme a notre potentiel.«
Puis, il évoque également le côté extra-sportif et la politique financière menée depuis sa reprise du club : « Tous les jours, je restructure, je réorganise, je coordonne et coupe les branches pourries. Cette gestion dure et rigoureuse permet de se rapprocher dans un premier temps d’un équilibre et de dégager quelque chose de positif dans un second, nous sommes donc sur une voie de consolidation. En 2 ans j’ai injecté près de 3 millions d’euros et me suis porté caution pour un autre million. J’ai donc relevé ce pari fou qu’on m’a demandé car d’autres dans la région n’avaient pas eu le courage de le faire. Alors certains gémissent, pleurent, complotent et se plaignent du traitement qui leur est infligé, ceux-là même ont oublié apparemment la gestion calamiteuse du passé qu’ils ont tolérée, voire pour d’autres le dépôt de bilan de leurs affaires quelques années en arrière, ils se reconnaitront j’espère !«
Source : 37degres-mag