Chamois Niortais

Faïz Selemani : « Prouver que je suis un joueur de Ligue 2 »

Les Chamois Niortais se portent mieux après leur victoire importante vendredi dernier contre Ajaccio. Avant de recevoir le FC Metz pour fêter les 90 ans du club demain soir, le jeune espoir Faïz Selemani, arrivé en fin de mercato cet été, répond à nos questions. Entretien avec un milieu de terrain dont la trajectoire pourrait ressembler à celle de Kevin Malcuit…

MaLigue2 : Pouvez-vous présenter votre parcours ?

Faiz Selamani : Avant Marseille Consolat, j’étais à Côte Bleue, en PH. On est monté en DHR, je suis resté une année de plus et on est monté en DH. Après cela, j’ai rejoint Consolat en National, je suis arrivé en tant que numéro 2 au poste d’arrière droit. Je me suis imposé dans le groupe de National et suis passé titulaire. Le nouvel entraîneur m’a fait monter en milieu offensif droit, j’ai enchaîné les bons matchs puis me suis blessé. J’ai raté les 4 derniers mois de la saison dernière, je suis revenu à niveau durant l’intersaison avec la préparation physique. J’ai bien commencé le début de saison, avec 4 buts en 3 matchs. Karim Fradin (ndlr : le directeur sportif des Chamois) m’a appelé pour me dire qu’il me voulait vraiment, je suis parti à Niort le dernier jour du mercato.

selemani
Faïz Selemani, un joueur qui décoiffe !

Quelles sont vos qualités ?

La vitesse et la provocation. C’est pour ça que mon coach de National m’avait monté en milieu. Je me débrouille bien balle au pied. Mais je n’ai pas encore toutes les qualités requises au poste de milieu offensif, c’est un poste où je n’évolue que depuis moins d’un an ! Il me reste beaucoup de défauts à corriger.

Avec cette longue blessure, vous n’avez pas eu peur de signer en Ligue 2 le dernier jour du mercato ?

J’avais un peu d’appréhension, c’était mon premier contrat pro. Je ne savais pas non plus comment ça allait se passer avec les autres joueurs, comment ils allaient m’accueillir. Tout le monde m’a très vite mis à l’aise, du staff aux joueurs en passant par les dirigeants, je me suis tout de suite senti très bien. Mais au début j’avais un peu peur, c’est clair.

« Niort me suivait déjà en DHR »

Le fait d’avoir un coach comme Régis Brouard qui propose un football attrayant vous a guidé dans votre choix de signer ici ?

Régis Brouard me connaissait déjà car j’étais parti faire un essai à Clermont Ferrand il y a quelques années. Mon entraîneur de Côte Bleue m’avait dit qu’il me suivait. Lors de mon année en DHR, Niort me suivait déjà aussi. Mais ils ne m’avaient jamais vu sur un poste offensif. Finalement, peu de temps avant ma signature, le coach m’a appelé pour me dire qu’il me voulait, qu’il avait hâte de travailler avec moi, j’étais très confiant. Il m’avait mis très à l’aise mentalement. Et cette confiance je la ressens encore aujourd’hui lorsqu’il me met titulaire sur le terrain, il me montre qu’il a confiance en moi, ça me fait vraiment plaisir.

joie_selemani
Mais que fait le joueur ajaccien en arrière-plan ?

Et vous lui rendez bien puisque depuis votre arrivée dans l’équipe première, vous faites partie des détonateurs du renouveau niortais…

C’est ce que j’essaye de faire, en me donnant à fond pour lui montrer qu’il a eu raison de me faire confiance. Pour mon entraîneur et mes coéquipiers, je ne peux que me donner à fond sur le terrain.

Ce premier but inscrit contre Ajaccio a du vous faire du bien, en plus d’être sublime et important. Il a changé quelque chose dans le regard de vos coéquipiers ?

Non, ce n’est qu’un but ! Mes partenaires me faisaient déjà confiance. Il fait énormément plaisir, ça m’a soulagé et pour ma part, c’est mon premier but en Ligue 2, je l’attendais. J’avais très envie d’être décisif pour montrer que ce que j’avais fait en National, j’étais capable de le faire en Ligue 2. J’avais envie de prouver que j’étais un joueur de Ligue 2, j’ai envie d’être concerné comme un joueur de Ligue 2.

Après cette bouffée d’oxygène, il va falloir enchaîner contre Metz, un gros morceau. Ça n’aura rien à voir ?

C’est sûr que ça va être un gros match.Mais il ne faut pas avoir peur, il faut rester dans l’optique de jouer comme on l’a fait contre Ajaccio. Il ne faudra pas douter de nous, on ne va pas commencer à balancer parce qu’on joue le leader. Il faudra la victoire, pour nous soulager vraiment, et pour les 90 ans du club.

Vous êtes originaire de Marseille, l’OM est votre club de coeur ?

Bien sûr, à 100% ! Marseille, c’est un rêve.

Crédit photos : Benoît Felace pour CNFC

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *